Le groupe britannique, qui possède entre autres l'enseigne B&Q au Royaume-Uni ainsi que Castorama et Brico Dépôt en France, a réalisé sur les 26 semaines au 31 juillet un bénéfice avant impôt et exceptionnels de 354 millions de livres sterling (425 millions d'euros).

Les analystes financiers anticipaient en moyenne un résultat de 342 millions de livres.

"Les perspectives immédiates en matière de consommation des ménages sont fragiles, en particulier au Royaume-Uni, où il est probable qu'elles resteront difficiles pendant un certain temps", a déclaré le directeur général, Ian Cheshire.

"La croissance continue de nos bénéfices sera assurée par nos initiatives internes bien établies."

Tous les distributeurs britanniques sont actuellement confrontés à la difficulté qu'éprouve le Royaume-Uni pour émerger d'une récession longue et prononcée, à laquelle s'ajoute la perspective de mesures d'austérité budgétaire susceptible de peser sur la demande.

Kingfisher, qui exploite plus de 830 magasins dans huit pays, a fait état d'une baisse de 1,3% de ses ventes à périmètre comparable en juillet, conséquence de mauvaises performances en Grande-Bretagne.

Mais sa marge brute a progressé de 140 points de base sur le marché britannique et de 100 points en France, le groupe ayant poursuivi la réduction de ses coûts et la centralisation de ses achats, de plus en plus souvent effectués dans des pays à faibles coûts de fabrication comme la Chine.

Kingfisher maintient son acompte semestriel sur dividende à 1,925 pence.

L'action Kingfisher gagnait 3,06% à 225,6 pence en tout début de séance à la Bourse de Londres. Le titre a sous-performé l'indice Stoxx 600 européen du secteur de la distribution de 12% depuis le début de l'année.

Au cours de clôture de mercredi, elle valorisait le groupe à cinq milliards de livres.

Mark Potter, Marc Angrand pour le service français, édité par Dominique Rodriguez