Les structures de données fictives utilisées en ingénierie sociale.

'Le cyberespace n'échappant pas encore à la nature humaine, les fausses données créées par l'usager malveillant font naturellement partie du tsunami
numérique. Leur production s'accélère de manière systémique et provoque aujourd'hui de violentes turbulences dans un environnement hautement connecté, fragile et instable. L'article explore l'écosystème des fausses données en décrivant les mécanismes fonctionnels des principaux cas d'usage.

En 2020, le volume mondial des données numériques produites par l'homme et ses machines atteindra 44 zettaoctets (soir 44 000 milliards de Go). Cette production exponentielle augemente fortement avec le déferlement des objets connectés et engendre de nouveaux défis d'exploitation toujours plus complexes à relever. A l'image d'une ressource naturelle, la donnée numérique peut être de bonne ou de mauvaise qualité, et ce sont bien ses qualités qui engendrent sa valeur. La véracité d'une donnée figure dans la liste des désormais classiques 6 V caractérisant le big data : Volume, Variété, Vélocité, Visibilité, Valeur et Véracité. Tout en restant très relative au contexte sur lequel on l'évalue, cette véracité conditionne l'ensemble de la chaîne de traitement informationnel tout comme les décisions qui en résultent. [...]'

Par Thierry Berthier, Maître de conférences en mathématiques à l'université de Limoges (IIRCO), Chaire de Cybersécurité & Cyberdéfense Saint-Cyr - Thalès - Sogeti ;
Et Bruno Teboul, Senior VP Science & Innovation du Groupe Keyrus, Chaire Data Scientist de l'Ecole Polytechnique.

Publié dans la Revue de Presse Gendarmerie Nationale.

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