Information réglementée* - 10 mai 2012 (07.00 a.m. CEST)

 

Sommaire:
Premier trimestre alliant résultat favorable et réduction substantielle du profil de risque de la société

KBC clôture les trois premiers mois de 2012 sur un bénéfice net de 380 millions d'euros, par rapport à 437 millions d'euros pour le trimestre précédent et 821 millions d'euros pour le trimestre correspondant de 2011. Sans les éléments exceptionnels et à caractère unique, le résultat net sous-jacent du trimestre sous revue s'inscrit à 455 millions d'euros, en net progrès par rapport au bénéfice net de 161 millions d'euros enregistré au 4Tr2011 mais en recul par rapport au résultat de 658 millions d'euros dégagé au 1Tr2011.

Johan Thijs, CEO du groupe:

 

« KBC débute l'exercice 2012 sur un bénéfice appréciable au premier trimestre. Nous enregistrons un bénéfice sous jacent de 455 millions d'euros et faisons un nouveau pas significatif dans la mise en oeuvre de notre plan de désinvestissement, principalement en Pologne. Cette évolution nous permet de poursuivre la réduction de notre exposition au risque.

 

Il en résulte également une augmentation de notre ratio de capital Tier 1 de 0,8% à 13,1% au premier trimestre 2012. En prenant en compte tous les accords signes mais non encore finalisés, le ratio Tier 1 pro forma s'inscrit à 15,5%.

 

Ce résultat a été obtenu en dépit de conditions de marché particulièrement difficiles qui ne nous ont cependant pas empêché de poursuivre l'exécution de notre plan stratégique à vive allure.

 

Notre résultat sous-jacent est dû aux bons résultats de notre modèle d'entreprise stratégique de bancassurance sur nos marchés domestiques de Belgique et d'Europe centrale et orientale. Les revenus nets d'intérêts et les résultats d'assurance conservent un très bon niveau. La salle des marches, en particulier, signe un excellent trimestre. par ailleurs aussi caractérisé par son faible niveau de réductions de valeur. Cependant, le résultat se ressent d'une augmentation des provisions pour pertes de crédit en Irlande, ainsi que des pertes essuyées en définitive sur notre position en obligations d'État grecques.

 

Les deux éléments exceptionnels les plus notables sont les ajustements de valeur nettement positifs de notre portefeuille de CDO et la valorisation marked-to-market négative de notre dette émise. 

 

 

Le 2 janvier 2012, KBC a remboursé une première tranche de 500 millions d'euros de YES (Yield Enhanced Securities) au gouvernement fédéral belge, avec en sus une pénalité de 15%. Nous poursuivons nos efforts pour rembourser 4,7 milliards d'euros d'aides publiques (avant pénalité) d'ici fin 2013, comme le plan européen le prévoit.

Nous continuons d'oeuvrer à la réalisation de notre plan stratégique avec la même diligence et la même détermination afin de rembourser les aides de l'État dans les délais et de continuer à jour un rôle actif dans le secteur financier européen, dans l'intérêt de nos clients, de notre personnel, de nos actionnaires et des autres stakeholders. » 

 

Comme aux trimestres précédents, KBC s'est efforcé de réduire la volatilité de ses résultats. Au premier trimestre 2012, nous avons réduit notre exposition aux CDO et ABS de 2,2 milliards d'euros. Ce résultat a été obtenu à la faveur de clôtures anticipées et de ventes.

Les principaux facteurs exceptionnels ayant une incidence sur le résultat IFRS rapporté au 1Tr2012 sont:
·  Impact des différentiels de crédit sur les CDO
Au premier trimestre, les différentiels de crédit corporate et ABS se sont encore resserrés, comme au quatrième trimestre 2011. Prenant en compte également le coût de la réduction de notre exposition aux CDO, il en résulte une réévaluation de quelque 0,2 milliard d'euros de notre exposition aux CDO.
·  Impact sur la dette émise marked-to-market
L'amélioration marquée des différentiels de crédit de la dette de KBC entre fin 2011 et la fin du premier trimestre se traduit par un ajustement marked-to-market négatif de 0,3 milliard d'euros.

Les principaux facteurs exceptionnels ayant une incidence sur le résultat sous-jacent au 1Tr2012 sont:
·  Grèce: incidence à caractère unique
À la suite de l'offre d'échange d'obligations d'État grecques (réaménagement de la dette PSI), nous réalisons un résultat négatif additionnel et final de 21 millions d'euros après impôts (28 millions avant impôts) pour notre portefeuille d'obligations d'État grecques.
Nous enregistrons également un coût supplémentaire par rapport à la provision déjà constituée en 2011 de 37 millions d'euros après impôts (56 millions avant impôts) pour le rachat volontaire d'obligations (KBC Ifima 5/5/5 et KBC Groupe 5-5-5) vendues à des clients retail, subordonné à la survenance d'un événement de crédit. Lancées au printemps 2008, ces obligations structurées ont une durée de cinq ans et offrent un coupon brut de 5%. Tous les porteurs de ces obligations ont été informés en mars 2011 de cette intention. Le comité de détermination de l'ISDA a décidé qu'un événement de crédit CDS s'est produit le 9 mars 2012. En conséquence, KBC a racheté à tous les porteurs la totalité des obligations pour le montant du capital investi, moins les coupons payés par l'émetteur. Au cours du trimestre sous revue et des trimestres précédents, nous avons constitué une provision pour couvrir la différence entre le cours aux enchères du 19 mars 2012 et le capital investi moins les coupons payés par l'émetteur.

Le principal facteur ayant une incidence sur le résultat sous-jacent au 1Tr2012 est:
·  L'Irlande
L'économie irlandaise s'est affaiblie fin 2011 et la situation devrait rester difficile en 2012. Le sentiment des consommateurs et des producteurs s'est assombri et les dépenses ont régressé sous l'effet de la dégradation de la situation générale et des sévères mesures d'austérité prises en Irlande. Par conséquent, nous avons constitué une provision pour pertes de crédit de 195 millions d'euros au 1er trimestre 2012.

En dépit de conditions de marché particulièrement difficiles, notre plan de désinvestissement accélère la cadence, comme en témoigne l'accord de vente signé pour WARTA. Pour KBC, la transaction devrait libérer un volume de capital de près de 0,7 milliard d'euros, se traduisant par une augmentation du ratio Tier 1 d'un peu moins de 0,7%. Lorsqu'elle sera finalisée, elle aura une incidence favorable de quelque 0,3 milliard d'euros sur le compte de résultats de KBC.

L'accord d'investissement conclu entre KBC Bank et Banco Santander visant à fusionner leurs filiales bancaires polonaises, Bank Zachodni WBK and Kredyt Bank montre bien que le plan de désinvestissement de KBC progresse. Après la déconsolidation de Kredyt Bank consécutive à la fusion proposée et après la réduction convenue de la participation de KBC à moins de 10% peu après l'enregistrement de la fusion, l'opération libérera pour KBC quelque 0,7 milliard d'euros de capital (sur la base de valorisations de marché lors de l'annonce de la transaction), soit une incidence d'environ +0,8% sur le ratio Tier 1 pro forma consolidé du groupe KBC. Dans l'optique d'un désengagement complet, nous estimons l'impact sur le ratio Tier 1 pro forma consolidé du groupe KBC à +0,9%. De plus, si l'on se réfère à ces valorisations de marché, la transaction aura une incidence favorable de 0,1 milliard d'euros environ sur le compte de résultats de KBC, montant qui sera acté à la finalisation de la transaction.

En outre KBC a aussi finalisé la transaction annoncée avec des sociétés liées à J.C. Flowers & Co. sur la cession de Fidea, après avoir reçu l'aval des autorités de contrôle financier.

Compte tenu d'un ratio Tier-1 global pro forma de 15,5% et d'un ratio core Tier-1 de 13,6% (y compris l'incidence des désinvestissements de WARTA, de Kredyt Bank et de KBL epb), notre solvabilité reste solide.

 

Johan Thijs conclut: 'Le premier trimestre voit la continuation de la robuste performance de nos activités sous-jacentes enregistrée aux trimestres précédents. Nous continuons à nous focaliser sur le service à notre clientèle sur nos marchés domestiques de Belgique et d'Europe centrale. »

Principales données financières - 1Tr2012 (sous-jacentes)

Johan Thijs, CEO du groupe, résume les performances sous-jacentes du 1Tr2012 comme suit :

Revenus bruts dopés par les revenus nets d'intérêts soutenus et les revenus de frais et commissions stables, par les bons résultats techniques du pôle assurances  et par les excellents résultats de la salle des marchés.

  • Les revenus nets d'intérêts sous-jacents s'inscrivent à 1 211 millions d'euros, en recul de 12% en rythme annuel et de 7% en rythme trimestriel. D'une année à l'autre, cette performance s'explique en premier lieu par la déconsolidation de KBL epb et de Fidea, ainsi que Centea. Ces facteurs mis à part, le revenu net d'intérêts se tasse de 1% seulement en rythme trimestriel et de 4% en rythme annuel. La marge d'intérêts nette s'inscrit à 1,93% pour le trimestre sous revue, en recul de 2 points de base par rapport au trimestre précédent mais au même niveau qu'il y a un an. Dans la Division Belgique, tant le volume des crédits que celui des dépôts augmentent en rythme annuel et en rythme trimestriel (crédits: +6% en rythme annuel et +1% en rythme trimestriel; dépôts: +4% en rythme annuel et faible hausse en rythme trimestriel). Le portefeuille de crédits de la Division Europe centrale et orientale progresse de 2% en rythme annuel (grâce à la Tchéquie et à la Slovaquie) mais stagne en rythme trimestriel (par suite notamment du recul en Hongrie), alors que les dépôts augmentent de 3% en rythme annuel et se contractent de 2% en rythme trimestriel. Dans la division Merchant Banking, le portefeuille de crédits reste stable en rythme annuel et augmente légèrement en rythme trimestriel, tandis que la base des dépôts accuse une contraction de 34% en rythme annuel (principalement au dernier trimestre 2011, surtout sous l'effet de la contraction des dépôts à court terme à notre filiale de New York et KBC Irlande), mais augmente de 18% en rythme trimestriel.
  • Le pôle assurances dégage une bonne performance technique pour le trimestre sous revue: net de charges techniques et du résultat de la réassurance cédée, les revenus techniques d'assurance s'établissent à 118 millions d'euros, en hausse de 9% en rythme annuel, mais en recul de 22% en rythme trimestriel. La différence s'explique par la déconsolidation de Fidea. Celle-ci mise à part, le résultat technique du pôle assurances s'améliore de 15% en rythme annuel mais régresse de 20% en rythme trimestriel, sous l'effet de facteurs à caractère technique. Le ratio combiné depuis le début de l'année réalise un excellent score de 89%. Sur une base comparable, on note une hausse de 19% des ventes de produits vie en rythme trimestriel (grâce à une augmentation des ventes de produits de la branche 23). En rythme annuel, ces ventes progressent même de 26%.
  • Le résultat net d'instruments financiers à la juste valeur atteint 326 millions d'euros pour le trimestre sous revue, en forte hausse par rapport au trimestre précédent et à il y a un an, sous l'effet de la bonne performance de la salle des marchés et d'un ajustement CVA favorable pendant le trimestre sous revue.
  • Les plus-values nettes réalisées sur des actifs disponibles à la vente s'inscrivent à 31 millions pour le trimestre sous revue, en recul par rapport à la moyenne de 48 millions des quatre derniers trimestres. Ce facteur est caractérisé par une hausse des bénéfices sur actions, mitigée par les pertes subies sur obligations, principalement les obligations d'État grecques.
  • Les revenus nets de commissions s'établissent à 306 millions d'euros, en recul de 18% en rythme trimestriel et de 23% en rythme annuel. D'une année à l'autre, cette performance s'explique en premier lieu par la déconsolidation de KBL epb et de Fidea, ainsi que Centea. Ces facteurs mis à part, le revenu reste stable en rythme trimestriel et ne régresse que de 4% en rythme annuel. Les avoirs en gestion se montent à 153 milliards d'euros (sans KBL epb), en recul de 3% par rapport à l'an dernier, mais en hausse de 3% par rapport au dernier trimestre de 2011.
  • Les autres revenus nets accusent un solde négatif de 8 millions d'euros. Nous avons constitué une provision de 37 millions d'euros après impôts (56 millions avant impôts) pour le rachat volontaire d'obligations (KBC Ifima 5/5/5 et KBC Groupe 5-5-5) vendues à des clients retail, sous la condition de la survenance d'un événement de crédit. Ce facteur est également conditionné par une perte de 34 millions d'euros après impôts (51 millions d'euros, avant impôts) sur la cession d'actifs ABS.

Baisse des charges d'exploitation à la faveur des désinvestissements

  • Au premier trimestre 2012, les charges d'exploitation s'inscrivent à 1 110 millions d'euros, en recul de 2% par rapport au trimestre précédent et de 10% par rapport à il y a un an. D'une année à l'autre, cette performance s'explique en premier lieu par la déconsolidation de KBL epb et de Fidea, ainsi que Centea. La comparaison trimestre par trimestre se ressent également de l'effet de la taxe bancaire hongroise. Abstraction faite des effets de la taxe bancaire, des effets de change et d'autres éléments à caractère unique, les charges diminuent de 3% en rythme trimestriel mais augmentent de 3% en rythme annuel. Depuis le début de l'année, le ratio charges/produits sous-jacent atteint 58% (56% sans l'impact du produit d'investissement 5-5-5) prouvant clairement que les coûts restent maîtrisés.

Pertes sur crédits globalement faibles, abstraction faite des provisions importantes pour l'Irlande

  • Les pertes de valeur sur crédits s'inscrivent à 261 millions d'euros au premier trimestre, en hausse par rapport aux 97 millions enregistrés il y a un an, mais en baisse par rapport aux 599 millions d'euros enregistrés au trimestre précédent. Ce chiffre s'explique en grande partie par les réductions de valeur pour pertes de crédit de 195 millions d'euros en Irlande. Dans les autres régions, les pertes sur crédits restent faibles. Par conséquent, le ratio de charges sur crédits annualisé s'inscrit à 0,66% depuis le début de l'année et est pratiquement nul pour les crédits retail en Belgique (par rapport à 0,10% pour l'ensemble de l'exercice 2011). Il se monte à 0,60% en Europe centrale et orientale (en recul par rapport à 1,59% pour l'ensemble de l'exercice 2011, qui avait pâti de la situation en Hongrie et en Bulgarie) et à 1,57% pour la division Merchant Banking (en hausse par rapport à 1,36% pour l'exercice complet 2011). L'Irlande mise à part, le ratio de pertes sur crédits de la Division Merchant Banking s'inscrit au niveau très bas de 0,09% (en repli par rapport à 0,59% pour l'exercice complet 2011).
  • Les autres réductions de valeur s'établissent à 10 millions d'euros pour le trimestre considéré.

Capital et solvabilité solides selon Bâle II.

  • Le ratio Tier 1 du groupe (selon Bâle II) a atteint le bon résultat de 13,1% au 31 mars 2012 (core Tier-1 de 11,4%). Si l'on tient compte de l'effet des désinvestissements pour lesquels un accord a été signé à ce jour (WARTA, Kredyt Bank et KBL epb), le ratio Tier-1 pro forma atteint plus ou moins 15,5% (core Tier-1 de 13,6%).

Données clés des performances sous-jacentes par division

  • La Division Belgique contribue au bénéfice du 1Tr2012 à hauteur de 266 millions d'euros, soit 15 millions d'euros de plus qu'au 4Tr2011. Le trimestre a été caractérisé par des revenus d'intérêts nets stables, de bons résultats d'assurance, des revenus de commissions en hausse, un niveau très faible de réductions de valeur sur crédits et une forte progression des bénéfices réalisés sur actions. Le trimestre est aussi caractérisé par des charges additionnelles, en plus des provisions déjà constituées en 2011, pour rembourser les clients ayant acheté des produits d'investissement 5-5-5 et aux pertes réalisées sur les obligations d'État grecques dans le portefeuille d'investissement, à la suite de l'échange de la dette grecque.
  • La division Europe centrale et orientale (République tchèque, Slovaquie, Hongrie et Bulgarie) enregistre un bénéfice de 118 millions d'euros au 1Tr2012, par rapport à 98 millions d'euros au trimestre précédent. Les résultats sont dopés par une bonne performance du négoce, un niveau de pertes de valeur sur prêts relativement bas, l'incidence de la taxe boursière hongroise prélevée pour l'ensemble de l'exercice et les pertes réalisées à la suite de l'échange de la dette grecque.
  • La division Merchant Banking enregistre un bénéfice de 42 millions d'euros au 1Tr2012 par rapport à la perte de 153 millions d'euros au 4Tr2011. Cette amélioration est due aux revenus très substantiels générés par les salles de marchés. En revanche, la performance est quelque peu ternie par le niveau élevé des pertes de valeur en Irlande, une charge supplémentaire par rapport à la provision déjà constituée en 2011 pour rembourser les clients retail ayant acheté des produits d'investissement 5-5-5 et par les pertes sur la vente des ex-Atomium bonds.Abstraction faite de KBC Bank Ireland, le résultat du Commercial Banking pour le 1Tr2012 s'inscrirait à 123 millions d'euros, une belle performance compte tenu de la réduction de la consommation de capital en rythme annuel.
  • Il est à noter que tous les désinvestissements projetés de KBC Groupe ne sont pas inclus dans les divisions respectives mais sont centralisés dans le Centre de Groupe, afin de clairement séparer la performance financière des activités à long terme, d'une part, et les désinvestissements programmés d'autre part. Au 1Tr2012, le résultat net du Centre de Groupe s'établit à 30 millions d'euros, par rapport à -35 millions d'euros au trimestre précédent, en dépit de la déconsolidation de KBL epb et de Fidea en cours de trimestre; grâce aussi à la diminution des réductions de valeur chez Kredyt Bank, Absolut Bank, Nova Ljubljanska banka et la Banque Diamantaire Anversoise ainsi qu'aux bons résultats de WARTA.

Les ajustements de valeur négatifs dominent les éléments exceptionnels.

  • Le trimestre s'est aussi caractérisé par certains éléments exceptionnels étrangers au cours normal des activités et qui ont par conséquent été écartés des résultats sous-jacents. Leur effet combiné sur le 1Tr2012 présente un solde négatif de 0,1 milliard d'euros. Certains éléments mineurs mis à part, les principaux éléments non opérationnels au 1Tr 2012 sont:
    • une révision en hausse de 0,2 milliard d'euros de la valeur de l'exposition aux CDO (principalement due à un resserrement des différentiels de crédit corporate et ABS).
    • Une adaptation marked-to-market en sens négatif de 0,3 milliard d'euros pour le risque de crédit propre à KBC.

Premier trimestre 2012 : résultats point par point (IFRS)

Explications point par point du compte de résultats du premier trimestre 2012 selon les normes IFRS (voir aussi le sommaire à la page suivante) :

·         Le résultat net IFRS du 1er trimestre 2012 s'élève à 380 millions d'euros, contre 437 millions d'euros au trimestre précédent et 821 millions d'euros l'année passée.

·         Les revenus nets d'intérêts totalisent 1 261 millions d'euros, par rapport à 1 337 millions d'euros au quatrième trimestre 2011 et 1 395 millions d'euros l'année précédente. Ce recul provient principalement de la déconsolidation de KBL epb, Fidea et Centea. En rythme annuel, le volume des crédits augmente de 3% et les crédits hypothécaires de 4%. Les dépôts de la clientèle augmentent de 4% en Belgique et de 3% en Europe centrale, tandis que la base des dépôts a diminué de 34% dans la division Merchant Banking (principalement au 4Tr2011). Considérée d'une année à l'autre, la marge nette d'intérêts est stable à 1,93%.

·         Net de charges techniques et du résultat de la réassurance cédée, les revenus techniques d'assurance s'établissent à 118 millions d'euros, en hausse de 5% en rythme annuel, mais en recul de 24% en rythme trimestriel. La comparaison s'explique par la déconsolidation de Fidea. Le ratio combiné depuis le début de l'année a atteint l'excellent résultat de 89% (82% en Belgique ; 95% en Europe centrale et orientale), en progression par rapport aux 92% de l'exercice 2011. Sur une base comparable, on note une hausse de 19% des ventes de produits vie en rythme trimestriel (grâce à une augmentation des ventes de produits de la branche 23). En rythme annuel, ces ventes progressent même de 26%.

·         Les revenus nets d'intérêts se montent à 304 millions d'euros pour le 1er trimestre 2012, en hausse de 6% par rapport au 4e trimestre 2011 et de 1% par rapport au trimestre correspondant de l'an dernier. Outre le succès des produits d'assurance de la branche 23, les avoirs en gestion se montent à 153 milliards d'euros (sans KBL epb), en recul de 3% par rapport à l'an dernier, mais en hausse de 3% par rapport au dernier trimestre de 2011.

·         Le résultat net d'instruments financiers à la juste valeur (revenus de négoce à la juste valeur) s'inscrit à 60 millions d'euros au 1er trimestre 2012, contre 436 millions d'euros au trimestre précédent et 472 millions un an plus tôt. En termes sous-jacents (c'est-à-dire sans les éléments exceptionnels tels qu'ajustements de valeur sur crédits structurés, évaluation de notre dette à la juste valeur et résultats des activités de KBC Financial Products en voie de liquidation, et après imputation de tous les revenus issus du négoce sur cette ligne du compte de résultats), le revenu de négoce à la juste valeur atteint 326 millions d'euros pour ce trimestre ; cette hausse significative par rapport au trimestre précédente et au résultat d'il y a un an s'explique par la très bonne performance de la salle des marchés au cours du trimestre sous revue.

·         Les autres composantes des revenus se présentent comme suit : les revenus de dividendes d'investissements en actions atteignent 6 millions d'euros; le résultat net réalisé sur des actifs financiers disponibles à la vente (actions et obligations) s'établit à 32 millions d'euros et les autres revenus nets totalisent 73 millions d'euros.

·         Les charges d'exploitation se montent à 1 132 millions d'euros au 1Tr2012, en hausse de 8% par rapport au trimestre précédent mais en recul de 1% par rapport à un an plus tôt. Cette évolution s'explique par les désinvestissements effectués en 2011, mais est quelque peu mitigée par des éléments tels que l'inflation, l'indexation des salaires et la taxe bancaire. Le ratio charges/produits sous-jacent des activités bancaires - qui mesure l'efficacité des coûts - s'inscrit à 58% au 31 mars 2012, en recul par rapport aux 60% enregistrés pour l'exercice 2011.

·         Les réductions de valeur totalisent 273 millions d'euros au 1er trimestre 2012. Les réductions de valeur sur prêts et créances se montent à 261 millions, en recul par rapport aux 599 millions d'euros enregistrés au 4e trimestre 2011, malgré le niveau élevé enregistré pour l'Irlande durant le trimestre sous revue. En conséquence, le ratio de pertes sur crédits annualisé pour 2012 atteint 0,66%, en progrès par rapport au taux de 0,82% obtenu pour l'exercice 2011. Les autres réductions de valeur totalisent 12 millions.

·         L'impôt sur le résultat s'élève à 93 millions d'euros pour le trimestre.

À la fin du premier trimestre 2012, le total des capitaux propres atteignait 18,0 milliards d'euros, en hausse de 1,2 milliard par rapport au début de l'année. Cette progression est due principalement à la prise en compte du bénéfice net du 1er trimestre 2012 et à la modification de la réserve de réévaluation pour actifs financiers disponibles à la vente (1,1 milliard d'euros, combiné). Le ratio Tier 1 du groupe - reflet de sa solidité financière - atteignait le niveau appréciable de 13,1% au 31 mars 2012.

 

Informations  complémentaires

Points forts de la stratégie et principaux développements

  • La stratégie de base de KBC reste centrée sur la bancassurance en Belgique et dans une sélection de pays d'Europe centrale et orientale (République tchèque, Slovaquie, Hongrie et Bulgarie). Dans le droit fil de son plan stratégique, le groupe progresse bien dans la voie de la cession ou de la cessation d'activités (non stratégiques) (voir ci-après).
     
  • La mise en oeuvre de notre plan de recentrage stratégique s'est poursuivie avec succès au 1er trimestre 2012.

o  Le 30 mars 2012, nous avons aussi finalisé la transaction annoncée avec des sociétés liées à J.C. Flowers & Co. sur la cession de Fidea, après avoir reçu l'aval des autorités de contrôle financier.
o  Le 8 mars 2012, Value Partners Ltd., une société d'asset management basée et cotée à Hong Kong, a conclu un accord avec KBC Asset Management SA sur le rachat de sa participation de 49% dans KBC Goldstate. La transaction a reçu l'aval des autorités de contrôle chinoises CSRC et a été finalisée le 26 mars. Compte tenu de la taille et de la nature des activités concernées, la transaction n'a pas d'incidence notable sur le bénéfice et le capital de KBC Groupe.
o  Le 28 février 2012, KBC Bank SA et Banco Santander S.A. ont annoncé avoir conclu un accord d'investissement prévoyant la fusion de leurs filiales bancaires polonaises respectives Bank Zachodni WBK S.A. et Kredyt Bank S.A. Après la déconsolidation de Kredyt Bank consécutive à la fusion proposée et après la réduction convenue de la participation de KBC à moins de 10% peu après l'enregistrement de la fusion, l'opération libérera pour KBC environ 0,7 milliard d'euros de capital (sur la base de la valorisation de marché à la date de l'annonce de la transaction). De plus, si l'on se réfère à ces valorisations de marché, la transaction aura une incidence favorable de 0,1 milliard d'euros environ sur le compte de résultats de KBC, montant qui sera acté à la finalisation de la transaction.
o  Le 23 janvier 2012, KBC Private Equity et les autres actionnaires de Dynaco Group SA sont parvenus à un accord avec Assa Abloy AB sur le rachat de Dynaco. La transaction a été finalisée et produit un gain en capital de 21 millions d'euros.
o  Le 20 janvier 2012, KBC a conclu un accord avec Talanx International AG sur la cession de toutes les actions dans sa filiale d'assurances polonaise TUiR Warta S.A., pour un montant global de 770 millions d'euros, à ajuster en fonction des modifications de l'actif net entre le 30 juin 2011 et la date de clôture. Comme de coutume, la transaction doit encore recevoir l'aval des autorités de contrôle et devrait être finalisée au second semestre 2012. Pour KBC, la transaction devrait libérer un volume de capital de près de 0,7 milliard d'euros, se traduisant par une augmentation du ratio Tier 1 d'un peu moins de 0,7%. Lorsqu'elle sera finalisée, elle aura une incidence favorable de quelque 0,3 milliard d'euros sur le compte de résultats de KBC.
o  Le 17 janvier 2012, KBC Asset Management a conclu un accord avec Kredyt Trade Sp z.o.o. (une filiale à part entière de Kredyt Bank) et WARTA pour l'acquisition de leurs participations respectives dans la société d'asset management polonaise KBC TFI. Il résulte de ces deux transactions que KBC Asset Management SA deviendra actionnaire à 100% de KBC TFI.
o  Certaines sociétés sont encore en attente d'un désinvestissement. Le processus de désinvestissement de KBC Bank Deutschland est en cours et les préparatifs en vue de la cession d'Absolut Bank et de la Banque Diamantaire Anversoise sont engagés.

o   Le 2 janvier 2012, KBC a remboursé 500 millions d'euros d'aides publiques (plus une pénalité de 15%) au gouvernement fédéral belge.
o  Dans ce domaine, le principal objectif de KBC reste toujours l'exécution du plan selon le calendrier convenu et le remboursement en temps voulu des pouvoirs publics belges. KBC a aussi l'intention de maintenir un ratio de capital Tier 1 réglementaire de 11%, conformément aux règles de Bâle II en matière d'adéquation du volume de capital des banques.

·         Autres événements importants du 1er trimestre 2012 :
o  À la suite de l'offre d'échange d'obligations d'État grecques (réaménagement de la dette PSI), nous réalisons un résultat négatif additionnel et final de 21 millions d'euros après impôts (28 millions avant impôts) pour notre portefeuille d'obligations d'État grecques au cours de ce trimestre. Nous enregistrons également un coût supplémentaire par rapport à la provision déjà constituée en 2011 de 37 millions d'euros après impôts (56 millions avant impôts) pour le rachat volontaire d'obligations (KBC Ifima 5/5/5 et KBC Groupe 5-5-5) vendues à des clients retail, subordonné à la survenance d'un événement de crédit. Lancées au printemps 2008, ces obligations structurées d'une durée de 5 ans offrent un coupon brut de 5% et sont liées jusqu'à leur échéance à la solvabilité de 5 pays (Belgique, France, Espagne, Italie et Grèce). Tous les porteurs de ces obligations ont été informés en mars 2011 de cette intention. Le comité de détermination de l'ISDA a décidé qu'un événement de crédit CDS s'est produit le 9 mars 2012. En conséquence, KBC a racheté à tous les porteurs la totalité des obligations pour le montant du capital investi, moins les coupons payés par l'émetteur. Au cours du trimestre sous revue et des trimestres précédents, nous avons constitué une provision pour couvrir la différence entre le cours aux enchères du 19 mars 2012 et le capital investi moins les coupons payés par l'émetteur.
o   En Irlande, l'économie intérieure s'est affaiblie fin 2011 et la situation devrait rester difficile en 2012. Le sentiment des consommateurs et des producteurs s'est assombri et les dépenses ont régressé sous l'effet de la dégradation de la situation générale et des sévères mesures d'austérité prises en Irlande. Par conséquent, nous avons constitué une provision pour pertes de crédit de 195 millions d'euros au 1er trimestre 2012.

  • Le resserrement des différentiels de crédit corporate ABS entre fin décembre et fin mars s'est traduit par une révision en hausse de 0,2 milliard d'euros (après impôts) de la valorisation de notre exposition aux CDO et ABS, abstraction faite de la liquidation de 2 CDO d'une valeur nominale de 1,7 milliard d'euros.
  • Le resserrement du différentiel de crédit de KBC au 1er trimestre 2012 se traduit par une modification marked-to-market négative de 0,3 milliard d'euros (après impôts) du risque de crédit propre à KBC.

Au premier trimestre 2012, nous avons réduit notre exposition aux CDO et ABS de 2,2 milliards d'euros. Ce résultat a été obtenu à la faveur de clôtures anticipées et de ventes à coûts limités.

 

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse

 

Communiqué de presse:
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Source: KBC Groep via Thomson Reuters ONE

HUG#1610197