Le titre Kaufman & Broad se replie de 1,11% à 23,98 euros aujourd'hui dans un marché parisien haussier. Le constructeur de logements a publié ce matin ses résultats annuels, qui font état d'un retour aux bénéfices sur l'exercice 2010. Le groupe a par ailleurs annoncé une réduction de sa dette financière. Certains analystes jugent toutefois les perspectives conservatrices du groupe trop prudentes. Kaufman & Broad a publié un résultat net de 18,1 millions d'euros au titre de son exercice 2010, contre une perte de 29,8 millions d'euros pour l'exercice précédent.

Sur le seul quatrième trimestre, le bénéfice du groupe s'est élevé à 13,4 millions d'euros alors qu'il avait perdu 2,9 millions sur les trois derniers mois de 2009. Le chiffre d'affaires est stable sur 2010 avec une hausse de 0,1% à 935,7 millions d'euros. Sur le quatrième trimestre, les ventes se sont appréciées de 20,5% à 331,1 millions d'euros.

La direction évoque une très forte reprise de l'activité commerciale, avec une hausse des réservations de 41,3% en valeur sur l'ensemble de l'année, à 1,393 milliard d'euros.

De son côté, la dette financière nette s'est repliée à 211,7 millions d'euros en 2010 contre 268,5 millions fin 2009. Ce niveau d'endettement est « extrêmement confortable » selon la direction.

Sur le plan des perspectives, Kaufman & Broad table sur une croissance du chiffre d'affaires de l'ordre de 10% et sur un résultat net plus que doublé. « Nous sommes satisfaits de l'année 2010, qui confirme la pertinence de la stratégie mise en place en 2008 », a déclaré Guy Nafilyan, le PDG du groupe. « Celle-ci s'est traduite dès cette année par une forte activité commerciale, des résultats financiers positifs et la reconstitution d'un portefeuille foncier de qualité », a-t-il ajouté.

Gilbert Dupont a placé sous revue sa recommandation Acheter sur Kaufman & Broad ainsi que son objectif de cours de 24 euros après la publication de résultats annuels « très satisfaisants ».

Mais le broker s'inquiète des perspectives prudentes dévoilées par le groupe pour 2011, qu'il juge « conservatrices » au regard des attentes du consensus.