C'est la réponse du berger à la bergère : IMS a indiqué hier soir avoir pris acte des assignations délivrées à son encontre par Jacquet Metals, en vue d'interdire la cession de sa filiale Stappert, sauf à obtenir l'autorisation des actionnaires.

Contrairement aux affirmations de Jacquet Metals, IMS explique qu'à aucun moment, le président du Conseil de Surveillance ne s'est exprimé sur les modalités de cette éventuelle cession, et donc souhaiter sa réalisation sans l'accord des actionnaires.

En outre, le distributeur d'aciers spéciaux tient à préciser, concernant la mise en jeu de la clause de remboursement anticipé de ses financements en cas de changement de contrôle, qu'elle n'est pas informée d'une quelconque prise de position de ses banques à ce sujet, à l'inverse des allégations de Jacquet Metals.

Enfin, IMS rappelle que le renforcement de ses fonds propres a été inscrit à l'ordre du jour de plusieurs réunions du Conseil de Surveillance depuis juin dernier et qu'aucun consensus n'a pu être dégagé au regard des conditions déraisonnables posées par le concert Jacquet.

Pour mémoire, Jacquet Metals a lancé le 3 février dernier une OPA non sollicitée sur IMS prévoyant le versement de deux actions Jacquet Metals à émettre contre sept actions IMS.

Une offre jugée ' inacceptable ' par le conseil de surveillance d'IMS.

A la clôture de la bourse de Paris, le titre IMS cède 2%, à 10 euros. Celui de Jacquet Metals recule de 3,1%, passant sous la barre des 36 euros.

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