"L’inflation représente l’ennemi juré des investisseurs sur les marchés obligataires. Lorsque l’inflation augmente plus que prévu, les investisseurs obligataires peuvent perdre de l’argent !", rappelait récemment Sylvain De Bus, Head of Euro Bonds chez Candriam. Face à cet ennemi qui regagne de la vigueur actuellement, le gestionnaire d'actifs recommande de privilégier les obligations à court terme indexées sur l’inflation.

"La revue de la performance historique des obligations indexées sur l'inflation de maturité comprise entre 1 et 5 ans, en Europe et sur tous les marchés internationaux, révèle que cette poche de maturité offre une proportion de rendement liée à l'inflation beaucoup plus importante et une proportion de rendement liée aux taux d'intérêt plus faible, par rapport à l'ensemble de l'univers des obligations indexées sur l'inflation", explique le spécialiste des obligations européennes de Candriam.

Les obligations à court terme indexées sur l'inflation représentent également un actif permettant d'atténuer le risque au sein des portefeuilles équilibrés mondiaux. A l'heure actuelle, les marchés des obligations indexées sur l'inflation des pays développés offrent, selon le gérant, des opportunités principalement en Europe, aux Etats-Unis et au Canada, là où les marchés n'intègrent pas encore suffisamment d'inflation dans leurs cours.

"En termes d'allocation pays, nous privilégions les obligations indexées sur l'inflation françaises et espagnoles", précise Sylvain De Bus.