Les commandes à l'industrie ont augmenté beaucoup plus que prévu en septembre, grâce notamment à une demande supérieure à la moyenne pour les biens d'équipement, a annoncé le ministère de l'Economie.

L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 s'est adjugé 0,67% et le FTSEurofirst 300 a repris 0,39% après avoir touché un nouveau pic de cinq ans en cours de séance à 1.300 points.

Le CAC 40 a fini en hausse de 0,79% à Paris, à 4.286,93 points, effaçant presque toutes ses pertes de la veille. Le Dax allemand a regagné 0,35% mais le Footsie britannique a abandonné 0,08%.

Les marchés mondiaux sont largement soutenus depuis quatre semaines par la perspective que la Réserve fédérale américaine, tout comme la BCE, prolonge sa politique monétaire ultra-accommodante pendant un certain temps.

Aux valeurs en Europe, les investisseurs ont réservé un bon accueil aux résultats supérieurs au consensus du groupe de bancassurance néerlandais ING, qui a pris 3,49%, plus forte hausse de l'indice EuroStoxx 50.

Ils ont également salué l'annonce par Alstom de son intention de céder une participation minoritaire dans son pôle Transport et de supprimer 1.300 postes pour accélérer son programme de réduction de coûts, surtout en Europe.

L'euro a touché son plus haut niveau du jour face au dollar et au yen dans l'après-midi à la suite d'une information de Market News International, sources de l'Eurosystème à l'appui, selon laquelle la Banque centrale européenne n'avait pas l'intention d'abaisser ses taux jeudi.

La devise européenne se traitait autour de 1,3525 dollar à la clôture en Europe, se reprenant sur son plus bas de sept semaines à 1,3442 touché lundi.

L'incertitude sur la décision de la BCE avait incité les cambistes à interrompre leurs spéculations à la baisse sur l'euro dès l'ouverture.

Sur le marché obligataire, reflet de la confiance dans la dette souveraine italienne, Rome a levé un montant record de 22,3 milliards d'euros dans le cadre d'une émission d'obligations souveraines à quatre ans indexées sur l'inflation.

Sur le marché pétrolier, le baril de Brent a dépassé tout juste les 106 dollars, soutenu par une baisse inattendue des stocks américains d'essence. Il tire également parti des craintes d'une perturbation durable de l'offre libyenne alors même que la saison d'hiver de forte consommation approche.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison