Dans le cadre de ce nouvel accord, l'entreprise chinoise recevra une licence de 20 ans pour exploiter 150 stations-service et pourra également investir dans 50 nouvelles stations-service. Sinopec pourra commencer ses activités dans les 45 jours suivant la délivrance de la licence, selon un communiqué du bureau du président.

Le Sri Lanka est aux prises avec sa pire crise financière depuis son indépendance des Britanniques en 1948, ses réserves s'élevant à 2,7 milliards de dollars à la fin du mois d'avril.

Sinopec peut désormais importer du carburant sans dépendre des banques sri-lankaises pour l'obtention de dollars, selon le communiqué.

"Ce développement permet d'espérer un approvisionnement en carburant plus stable et plus fiable, stimulant ainsi le secteur énergétique du pays et rassurant les consommateurs", a ajouté le communiqué.

L'entreprise australienne United Petroleum et l'entreprise américaine RM Parks, en collaboration avec Shell, ont également reçu l'approbation du cabinet pour entrer sur le marché de la vente au détail de carburant de l'île en mars.

Ces autorisations mettent effectivement fin au duopole de Ceylon Petroleum Corp et de Lanka IOC, une unité d'Indian Oil Corp.