La Commission centrale de régulation de l'électricité (CERC) a émis l'ordre mercredi de prolonger le maintien du plafond "jusqu'à nouvel ordre", en citant les intérêts des consommateurs. Cette mesure pourrait effectivement empêcher la production d'électricité à partir de charbon et de gaz importés, plus coûteux, d'être commercialisée sur le marché au comptant.

Le CERC avait abaissé le plafond des prix sur les bourses de l'électricité en avril, de 20 roupies par unité, à la lumière des achats désespérés effectués par les compagnies d'électricité de l'État pour répondre à la demande estivale en forte hausse.

L'ordonnance a été prolongée à deux reprises et devait expirer le 31 décembre. L'Indian Energy Exchange et la PXIL, qui n'est pas cotée en bourse, sont les deux principales bourses de l'électricité en Inde.

"Les besoins en énergie et la demande de pointe sont restés plus élevés en 2022-23 et la tendance devrait se poursuivre dans les mois à venir", indique l'ordonnance du CERC, ajoutant que la demande de pointe pour 2023-24 devrait être de 230 GW, contre 215 GW jusqu'à présent en 2022-23.

Des sources industrielles s'attendent à ce que le plafond reste en place indéfiniment parce qu'il y aura un segment de marché distinct sans plafond de prix. Ce nouveau segment sur les marchés de l'électricité du pays inclurait l'électricité plus coûteuse provenant de centrales électriques au gaz et au charbon importées.

(1 $ = 82,7650 roupies indiennes)