Immunome, Inc. a annoncé la publication d'un article revu par des pairs dans Clinical & Translational Immunology caractérisant les répertoires de cellules B dans des échantillons de tissus de patientes atteintes d'un cancer du sein. En collaboration avec des groupes de l'Université du Vermont Larner College of Medicine et de l'Université de Pennsylvanie, l'étude préclinique a combiné l'analyse de séquence de nouvelle génération et le phage panning pour caractériser et enrichir les lignées clonales de cellules B spécifiques de la tumeur dans des tissus discrets provenant de patients atteints de cancer. Les mécanismes qui sous-tendent les réponses immunitaires anti-tumorales réussies ne sont pas bien compris et restent un domaine d'investigation intense.

En particulier, l'exploitation des informations provenant de patients dont le système immunitaire peut combattre le cancer est essentielle pour guider la découverte et le développement de médicaments transformationnels. Les résultats publiés par Immunome et ses collaborateurs fournissent un cadre pour comprendre (1) comment les caractéristiques des tumeurs sont liées au potentiel des cellules B à cibler les cellules cancéreuses, et (2) comment ces cellules B spécifiques au cancer sont disséminées dans les tumeurs, les ganglions lymphatiques sentinelles et le sang d'un même patient. En utilisant l'analyse transcriptionnelle, le séquençage de nouvelle génération et l'affichage de phages, les auteurs ont comparé les caractéristiques du microenvironnement tumoral avec la clonalité et la spécificité tumorale des cellules B dans chaque compartiment.

Cette analyse a permis d'identifier plusieurs observations importantes : Des fréquences accrues de cellules B spécifiques à la tumeur ont été observées dans les tumeurs et les ganglions lymphatiques sentinelles par rapport au sang, mais différaient selon les patients. L'enrichissement des anticorps se liant aux tumeurs à l'aide du phage panning a montré l'enrichissement de familles clonales spécifiques de cellules B. Les cellules B au sein des tumeurs ont démontré des similitudes dans la composition de leurs séquences d'anticorps par rapport à celles provenant des ganglions lymphatiques et du sang.