par Lionel Laurent

La banque britannique souhaite être cotée en Bourse de Shanghai dans le cadre de sa stratégie de développement en Chine, mais l'opération, qui doit encore obtenir les autorisations nécessaires, ne devrait pas intervenir avant fin 2010, a-t-il précisé avant une conférence organisée au ministère de l'Economie et des Finances.

"Je m'attends à ce que notre activité en Chine augmente ses bénéfices en partant du fait qu'elle va croître en taille", a observé Stephen Green. "Il n'y a pas de marché stratégiquement plus important pour nous."

HSBC, première banque européenne, a déjà noué des liens solides avec la Chine où elle est la première banque étrangère, employant plus de 5.000 personnes avec des agences dans 23 villes. Le groupe, qui a installé son directeur général Michael Geoghegan à Hong Kong, compte faire de l'Asie son prochain moteur de croissance.

Stephen Green, un prêtre anglican à la tête de la banque depuis 2006, a jugé prématuré d'indiquer combien HSBC pourrait lever à l'occasion de sa cotation à Shanghai - les estimations actuelles oscillent entre trois et sept milliards de dollars.

HSBC compte également jouer un rôle dans l'évolution du marché des capitaux en Chine, une fois que celle-ci aura réussi à créer un marché de la dette "significatif", a précisé Stephen Green.

Il a également dit identifier un potentiel de croissance dans la banque de détail et la banque agricole en Chine, où HSBC compte accroître son réseau d'au moins 20% cette année.

"Nous voudrions être en position d'avoir une succursale dans chaque province. Nous n'en sommes pas encore là", a-t-il dit.

La centaine d'agences de HSBC en Chine fait pâle figure comparée à des établissements comme ICBC qui en compte des milliers.

Avec la contribution de Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot