L'indice Dow Jones a gagné 78,07 points, soit 0,8%, à 9.864,94, le Standard & Poor's 500 6,01 points (+0,56%) à 1.071,49 et le Nasdaq 15,35 points (+0,72%) à 2.139,28.

Sur la semaine, le Dow a progressé de 3,98%, le S&P 500 de 4,51% et le Nasdaq de 4,45%. Il s'agit de la meilleure performance hebdomadaire enregistrée à Wall Street depuis la mi-juillet.

Emblématique de la tendance du jour, International Business Machines (IBM) a pris 2,98%, la plus forte progression du Dow, à 125,93 dollars après le relèvement de l'objectif de cours de Barclays à 140 dollars contre 119 auparavant.

Parallèlement, les valeurs des semi-conducteurs ont profité d'une étude de Deutsche Bank prédisant de bonnes surprises dans les résultats du secteur. L'indice Philadelphia Semiconductor a gagné 3,3% et Intel 1,46%.

Le numéro un mondial des puces doit, comme IBM, doit publier ses comptes trimestriels la semaine prochaine.

Autre grande valeur technologique du Dow Jones, Hewlett-Packard a fini en hausse de 1,98%.

"A ce stade, les investisseurs se demandent quelle sera la tonalité de la semaine prochaine", explique Fred Dickson, stratège marché de D.A. Davidson & Co. "L'ambiance (...) est raisonnablement optimiste (sur les résultats), ce qui explique en partie pourquoi on a observé des hausses de trois à 4% sur la semaine."

CITIGROUP EN BAISSE APRES LA VENTE DE PHIBRO

Sur le Nasdaq, Apple a progressé de 0,63% après son entrée dans la liste de valeurs stratégiques recommandées d'UBS.

"La haute technologie est l'un des secteurs qui continue de croître et je pense que c'est la raison pour laquelle il se porte bien. Les valorisations ne sont pas encore exagérées pour leur croissance", a commenté Alan Lancz, président d'Alan B. Lancz & Associates.

"Les bilans des technos sont solides et ces entreprises disposent de certains produits intéressants comme les smartphones, dont le potentiel à l'international est tout simplement énorme."

Aux fusions-acquisitions, I-Flow, un spécialiste des dispositifs d'administration de médicaments, a bondi de 6,97% après l'annonce de son rachat par Kimberly-Clark pour 324 millions de dollars. Le titre Kimberly-Clark a pris 0,34%.

Citigroup a en revanche cédé 0,43% après l'annonce de la vente, pour un prix non dévoilé mais apparemment largement symbolique, de sa filiale de courtage d'énergie Phibro, au centre d'une polémique sur les bonus de l'un de ses traders. L'acquéreur de Phibro, la compagnie pétrolière Occidental Petroleum, a abandonné 0,69%.

Les grands indices avaient fait une incursion dans le rouge en début de séance en réaction au rebond du dollar déclenché par les propos de Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale, sur la nécessité à terme de durcir la politique monétaire pour accompagner la reprise.

Angela Moon, version française Marc Angrand