Les discussions sont encore peu avancées mais leur reprise ravive l'espoir d'un rapprochement sur Sudbury au moment où les deux groupes envisagent diverses options pour leurs activités d'extraction et de transformation, ont expliqué les sources.

Un accord éventuel pourrait porter sur tout ou partie des activités d'extraction, de broyage voire de fonderie, ont ajouté plusieurs de ces sources.

En 2006, un projet de fusion entre Falconbridge et Inco, qui étaient alors les deux groupes présents à Sudbury avant d'être rachetés respectivement par Xstrata et Vale, prévoyait des synergies annuelles et des réductions de coûts d'environ 550 millions de dollars.

Les sources ont expliqué que les discussions avaient repris une fois le rachat de Xstrata par Glencore bouclé. Les discussions se déroulent sur fond de baisse des cours du nickel, un repli qui atteint environ 20% depuis janvier et a ramené le prix de marché à son plus bas niveau depuis près de quatre ans.

Toutefois, a dit l'une des sources, les deux parties ne sont pas encore parvenues à "une convergence de vues".

"Il y a une valeur importante à créer mais il faudra prendre des décisions difficiles", a déclaré une autre source.

Glencore Xstrata et Vale ont refusé de commenter ces informations.

Les analystes estiment depuis longtemps déjà qu'un rapprochement aurait du sens pour les deux opérateurs du bassin de Sudbury, un gisement de 60 kilomètres de long environ.

Mais les sources expliquent que l'évolution du marché du nickel, qui souffre d'une offre surabondante, les difficultés que rencontre Vale sur le gisement de nickel et cobalt de Goro, en Nouvelle-Calédonie, et ailleurs, rendent un accord sur Sudbury plus probable que dans le passé.

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Marc Angrand pour le service français, édité par Marc Joanny

par Clara Ferreira-Marques et Euan Rocha

Valeurs citées dans l'article : Vale SA, LME Nickel Cash