Gilead Sciences (Nasdaq : GILD) a annoncé aujourd'hui les résultats de deux ans (96 semaines) de deux études pivots de Phase 3 (Études 102 et 103) évaluant le nouveau régime posologique à comprimé unique pour le traitement du VIH de la société, StribildTM (elvitégravir 150 mg/cobicistat 150 mg/emtricitabine 200 mg/fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg), chez des patients naïfs de traitement infectés par le VIH-1. Les données indiquent la non-infériorité du Stribild après deux années de traitement, comparé à deux régimes posologiques standard contre le VIH, Atripla® (efavirenz 600 mg/emtricitabine 200 mg/fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg) dans l'Étude 102 et un régime à base de protéase d'atazanavir renforcé par le ritonavir plus Truvada® (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil) dans l'Étude 103. Ces résultats ont été présentés aujourd'hui dans le cadre d'une session orale au 11ème Congrès international sur la pharmacothérapie dans l'infection par le VIH (HIV11) à Glasgow, au Royaume-Uni.

« Dans ces études, Stribild a démontré un profil clinique robuste, y compris des résultats d'efficacité, d'innocuité et de résistance soutenus sur deux ans de traitement », a déclaré Jürgen Rockstroh, MD, professeur de médecine à l'Université de Bonn, en Allemagne, et enquêteur principal de l'Étude 103. « Le Stribild était également associé à une incidence réduite de certains effets secondaires du système nerveux central comparé à Atripla, et présentait un profil de triglycérides favorable, comparé au régime posologique à base d'atazanavir ».

Le Stribild combine quatre composés en un seul comprimé quotidien : l'elvitégravir, un inhibiteur d'intégrase ; le cobicistat, un agent pharmaceutique d'amélioration potentielle ; l'emtricitabine et le fumarate de ténofovir disoproxil. Le régime a été approuvé par l'administration américaine chargée des aliments et des médicaments (la FDA) le 27 août 2012 pour être administré à des adultes séropositifs naïfs de traitement sur la base des 48 semaines de résultats obtenus dans les Études 102 et 103. Une demande de commercialisation du Stribild est actuellement examinée dans l'Union européenne.

L'étude a déterminé qu'à 96 semaines de traitement, 84 % des patients recevant le Stribild (n=293/348) et 82 % des patients recevant l'Atripla (n=287/352) avaient atteint un ARN VIH (charge virale) < 50 copies/ml, selon l'algorithme statique de la FDA (IC à 95 % pour la différence : -2,9 à +8,3 % pour le Stribild c. l'Atripla ; le critère prédéfini de non-infériorité était une courbe inférieure d'un IC bilatéral à 95 % de -12 %).

De même, les résultats de l'Étude 103 indiquent que 83 % des patients recevant le Stribild (n=294/353) et 82 % des patients recevant le régime à base d'atazanavir (n=292/355) avaient atteint un VIH ARN < 50 copies/ml, selon l'algorithme statique de la FDA (IC à 95 % pour la différence : de -4,5 % à +6,7 %  pour le Stribild comparé au régime à base d'atazanavir ; le critère prédéfini de non-infériorité était la courbe inférieure d'un IC bilatéral à 95 % de -12 %).

Dans les deux Études 102 et 103, les taux d'abandon attribuables à des événements indésirables étaient similaires dans tous les bras de traitement (5 % pour le Stribild dans chaque étude, 7 % pour l'Atripla et 6 % pour le régime à base d'atazanavir). Les effets indésirables les plus fréquents qui se produisaient chez au moins 10 % des patients recevant le Stribild dans l'Étude 102 étaient la diarrhée, la nausée, l'infection des voies respiratoires supérieures, les maux de tête, les rêves anormaux, la fatigue, la dépression et l'insomnie ; dans l'Étude 103, ils étaient la diarrhée, la nausée, l'infection des voies respiratoires supérieures, les maux de tête, la nasopharyngite, la dépression, la douleur dorsale et la fatigue. Dans l'Étude 102, des rêves anormaux et des étourdissements étaient constamment signalés plus fréquemment à chaque visite de l'étude pendant 96 semaines dans le bras Atripla, 14 % et 4 % des patients signalant des rêves anormaux et des étourdissements, respectivement, dans le bras Atripla vs. 8 % et 1 %, respectivement dans le bras Stribild à 96 semaines. De même, dans l'Étude 103, les rapports de diarrhée étaient constamment supérieurs pendant les 96 semaines de traitement dans le bras à base d'atazanavir comparé au Stribild, 4 % des patients recevant le Stribild contre 9 % des patients recevant un régime à base d'atazanavir signalant ce problème à 96 semaines.

La fréquence d'évènement indésirables de Catégorie 3-4 et d'analyses anormales était également comparable entre les régimes de l'étude. Toutefois, dans l'Étude 102, les patients recevant le Stribild présentaient des taux inférieurs d'effets indésirables neuropsychiatriques (Catégories 1-4) pendant 96 semaines, comparé aux patients recevant l'Atripla, y compris des rêves anormaux (15 % pour le Stribild c. 28 % pour l'Atripla), des étourdissements (8 % c. 25 %) et l'insomnie (11 % c. 16 %). Les patients prenant le Stribild présentaient également des augmentations inférieures de cholestérol total et de LDL (lipoprotéine de basse densité ou « mauvais » cholestérol) comparé à Atripla, et dans l'Étude 103, présentaient des augmentations significativement inférieures des triglycérides, comparé aux patients recevant le régime à base d'atazanavir. En outre, pendant 96 semaines, les rapports d'hyperbilirubinémie de Catégorie 3-4 étaient inférieurs dans le bras Stribild comparé au bras à base d'atazanavir (0,6 % c. 65 %).

En septembre 2012, le Stribild a été ajouté aux directives du U.S. Department of Health and Human Services (DHHS) en tant que régime thérapeutique « alternatif » pour les patients naïfs de traitement anti-VIH. L'Atripla et l'atazanavir renforcé au ritonavir plus le Truvada sont listés comme régimes de première ligne « préférés » dans les directives. L'avertissement encadré sur l'étiquette du Stribild indique une acidose lactique/hépatomégalie sévère avec stéatose et exacerbation aiguë de l'hépatite B à l'arrêt du traitement ; des informations importantes concernant l'innocuité sont reprises ci-dessous.

Gilead a initié récemment WAVES, une étude de Phase 3b évaluant le Stribild comparé à l'atazanavir renforcé au ritonavir plus Truvada chez plus de 500 femmes séropositives naïves de traitement. D'autres études examinant l'efficacité et la sécurité d'une administration du Stribild à des patients en situation de suppression virologique recevant un autre traitement sont également en cours.

Étude 102

L'Étude 102 est un essai clinique en double aveugle randomisé (1:1) de Phase 3 qui compare l'efficacité, l'innocuité et la tolérabilité du Stribild (elvitégravir 150 mg/cobicistat 150 mg/emtricitabine 200 mg/ténofovir disoproxil fumarate 300 mg) (n=348) à l'Atripla (éfavirenz 600 mg/emtricitabine 200 mg/ténofovir disoproxil fumarate 300 mg) (n=352) chez des patients infectés au VIH naïfs de traitement présentant un taux d'ARN VIH supérieur ou égal à 5 000 copies/ml. Le principal critère d'évaluation de l'étude est la proportion de patients atteignant des niveaux d'ARN VIH < 50 copies/ml à 48 semaines de traitement, selon l'algorithme statique de la FDA. Les objectifs secondaires évalueront l'efficacité, l'innocuité et la tolérabilité des régimes posologiques sur 192 semaines de traitement.

Au début de l'étude, les patients du bras Stribild présentaient un ARN VIH médian de 4,75 log10 copies/ml et une numération CD4 moyenne de 391 cellules/mm3. Les patients du bras Atripla présentaient un ARN du VIH médian de 4,78 log10 copies/ml et une numération CD4 moyenne de 382 cellules/mm3. Dans les deux bras, 33 % des patients présentaient des taux d'ARN VIH > 100 000 copies/ml, et 13 % des patients présentaient des numérations CD4 ? 200  cellules/mm3.

À 96 semaines, les augmentations moyennes des numérations CD4 étaient de 295 cellules/mm{3 pour les patients recevant le Stribild et de 273 cellules/mm3 pour les patients recevant l'Atripla (p=0,19). Les taux d'échec virologique étaient de 6 % pour le Stribild comparé à 8 % pour l'Atripla.

5 % des patients du bras Stribild et 7 % des patients du bras Atripla abandonnèrent le traitement à cause d'événements indésirables. Les évènements indésirables les plus fréquents entraînant l'abandon du traitement parmi les patients prenant le Stribild étaient les évènements rénaux, la dépression et la fatigue. Entre 48 et 96 semaines de traitement, deux patients recevant le Stribild abandonnèrent le traitement en raison d'une augmentation de la créatinine sérique sans caractéristiques de tubulopathie rénale proximale, et l'état des deux patients s'améliora après l'abandon du traitement.

Les changements médians par rapport aux valeurs de base en cholestérol total, HDL (lipoprotéine de haute densité ou « bon » cholestérol) et LDL à 96 semaines étaient, respectivement, +9, +6 et +9 mg/dl pour le Stribild et +18, +8 et +16 mg/dl pour l'Atripla (cholestérol total, p<0,001 ; HDL, p=0,008 ; LDL, p=0,011). Le changement médian au niveau des triglycérides était +4 mg/dl pour le Stribild et +8 mg/dl pour l'Atripla (p=0,41).

Étude 103

L'Étude 103 est un essai clinique en double aveugle randomisé (1:1) de Phase 3 qui compare l'efficacité, l'innocuité et la tolérabilité du Stribild (elvitégravir 150 mg/cobicistat 150 mg/emtricitabine 200 mg/fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg) (n=353) à l'atazanavir 300 mg renforcé par 100 mg de ritonavir plus Truvada (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil) (n=355), chez des patients naïfs de traitement infectés par le VIH, présentant des niveaux initiaux d'ARN VIH > 5 000 copies/ml. Le critère principal d'évaluation de l'étude est le pourcentage de patients dont la concentration VIH ARN < 50 copies/ml à la semaine 48 du traitement, selon l'algorithme statique de la FDA. Les objectifs secondaires évalueront l'efficacité, l'innocuité et la tolérabilité des régimes posologiques sur 192 semaines de traitement.

Au début de l'étude, les patients du bras Stribild présentaient un ARN VIH médian de 4,88 log10 copies/ml et une numération cellulaire CD4 moyenne de 364 cellules/mm3. Les patients du bras à base d'atazanavir présentaient un ARN VIH médian de 4,86 log10 copies/ml et une numération cellulaire CD4 moyenne de 375 cellules/mm3. Dans les deux bras, 41 % des patients présentaient un ARN VIH > 100 000 copies/ml, et 13 % des patients présentaient une numération cellulaire CD4 ? 200 cellules/mm3.

À 96 semaines, les patients des deux bras présentaient des augmentations similaires des numérations cellulaires CD4 (augmentation moyenne de 256 cellules/mm3 pour le Stribild et 261 cellules/ mm3 pour le régime à base d'atazanavir). Le taux d'échec virologique était de 7 % pour les deux régimes thérapeutiques. 5 % des patients recevant le Stribild et 6 % des patients sous le régime à base d'atazanavir abandonnèrent le traitement en réponse à des évènements indésirables. Les événements indésirables les plus fréquents entraînant l'abandon du traitement parmi les patients qui prenaient le Stribild étaient les évènements rénaux, la diarrhée, la pyrexie, la nausée, les vomissements et la fatigue. Entre 48 et 96 semaines de traitement, un patient recevant le Stribild et un patient recevant le régime à base d'atazanavir abandonnèrent l'étude en raison d'une augmentation de la créatinine sérique sans caractéristiques de tubulopathie rénale proximale, et l'état des deux patients s'améliora après l'abandon du traitement.

L'ictère oculaire (associé à une élévation des taux de bilirubine) était moins fréquent chez les patients recevant le Stribild (moins de 1 %) que chez les patients sous le régime à base d'atazanavir (14 %).

Les changements médians par rapport aux valeurs de base en cholestérol total, HDL et LDL à 96 semaines étaient, respectivement, +14, +6 et +14 mg/dl pour le Stribild et +8, +5 et +11 mg/dl pour le régime à base d'atazanavir (cholestérol total, p=0,046 ; HDL, p=0,24 ; LDL, p=0,32). Le changement médian au niveau des triglycérides était +5 mg/dl pour le Stribild et +16 mg/dl pour le régime à base d'atazanavir (p=0,012).

Les Études 102 et 103 se poursuivent en aveugle. Au bout de 192 semaines, les patients continueront à prendre le médicament à l'étude en aveugle, jusqu'à la levée de l'aveugle sur les attributions du traitement , tous les sujets auront alors l'option de participer à une prolongation par rotation en ouvert et de recevoir le Stribild. Des informations supplémentaires sur cette étude sont disponibles sur le site www.clinicaltrials.gov.

À propos de Stribild

Le Stribild contient quatre composants Gilead dans un régime posologique complet à dose unique quotidienne : elvitégravir 150 mg ; cobicistat 150 mg ; emtricitabine 200 mg et fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg. Le Stribild est indiqué aux États-Unis comme régime posologique complet pour le traitement de l'infection par le VIH-1 chez les adultes naïfs de traitement antirétroviral. Une demande de mise sur le marché (MAA) pour le régime posologique a été validée pour examen par l'Agence européenne des médicaments (EMA) le 20 décembre 2011. Le Stribild ne guérit pas l'infection par le VIH-1.

L'elvitégravir fait partie de la classe des inhibiteurs de l'intégrase des molécules antirétrovirales. Les inhibiteurs de l'intégrase interfèrent avec la réplication du VIH en bloquant la capacité du virus à s'intégrer au matériel génétique des cellules humaines. L'elvitégravir a été cédé sous licence à Gilead par Japan Tobacco Inc. (JT) en mars 2005. Selon les termes du contrat que Gilead a conclu avec JT, Gilead détient les droits exclusifs de développement et de commercialisation de l'elvitégravir dans tous les pays du monde à l'exception du Japon, où JT en conserve les droits. Gilead a soumis une demande d'AMM pour nouveau médicament à la FDA pour l'elvitégravir en tant qu'agent autonome le 27 juin 2012, et l'agence a fixé la date d'action cible du 27 avril 2013 en vertu de la loi Prescription Drug User Fee Act (PDUFA). Une demande d'AMM pour l'elvitégravir dans l'UE a été validée pour examen par l'EMA le 18 juin 2012.

Le cobicistat est le puissant inhibiteur mécanique du cytochrome P450 3A (CYP3A) exclusif de Gilead, une enzyme qui métabolise les médicaments dans le corps. Contrairement au ritonavir, le cobicistat agit seulement en tant qu'agent pharmaceutique d'amélioration potentielle ou « stimulateur » et n'a pas d'activité antivirale. Gilead a soumis une AMM à la FDA pour le cobicistat en tant qu'agent autonome le 28 juin 2012, et une date PDUFA a été fixée pour le 28 avril 2013. Une demande d'AMM pour le cobicistat dans l'UE a été validée pour examen par l'EMA le 22 mai 2012.

L'elvitégravir et le cobicistat en tant qu'agents autonomes sont des produits expérimentaux dont l'innocuité et l'efficacité n'ont pas encore été établies.

Informations importantes concernant l'innocuité du Stribild

AVERTISSEMENT INCLUS DANS LA BOÎTE : ACIDOSE LACTIQUE/HÉPATOMÉGALIE SÉVÈRE AVEC STÉATOSE et EXACERBATION AIGUË DE L'HÉPATITE B APRÈS TRAITEMENT

  • Une acidose lactique et une hépatomégalie sévère avec stéatose, comprenant des cas mortels, ont été signalées avec l'emploi d'analogues nucléosidiques, dont le fumarate de ténofovir disoproxil (« ténofovir DF »), un composant de Stribild, en association à d'autres antirétroviraux.
  • Le Stribild n'est pas autorisé pour le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite B (VHB) chronique, et l'innocuité et l'efficacité du Stribild n'ont pas été établies chez les patients infectés à la fois par le VHB et par le VIH-1. Des exacerbations aiguës sévères de l'hépatite B ont été signalées chez les patients co-infectés par le VHB et par le VIH-1 qui ont arrêté la prise d'Emtriva ou de Viread, des composants du Stribild. La fonction hépatique doit être étroitement surveillée par un suivi à la fois clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins chez les patients co-infectés par le VIH-1 et le VHB, et qui interrompront la prise du Stribild. La mise en route d'une thérapie pour combattre l'hépatite B peut, le cas échéant, être justifiée.

Contre-indications

  • Administration concomitante : Ne pas utiliser avec des médicaments fortement dépendants du CYP3A pour la clairance et pour lesquels des concentrations de plasma élevées sont associées à des événements graves et/ou mettant en danger la vie du malade. Ne pas utiliser avec des médicaments stimulant fortement l'activité du CYP3A pouvant entraîner une perte de réponse virologique et une résistance potentielle au Stribild. L'utilisation des médicaments suivants est contre-indiquée : alfuzosine, rifampine, dihydroergotamine, ergotamine, méthylergonovine, cisapride, lovastatine, simvastatine, pimozide, sildénafil pour l'hypertension artérielle pulmonaire, triazolam, midazolam par voie orale et millepertuis.

Mises en garde et précautions

  • Insuffisance rénale nouvellement diagnostiquée ou en aggravation : Des cas d'insuffisance rénale et de syndrome de Fanconi aigus ont été signalés avec l'administration du fumarate de ténofovir disoproxil et Stribild. Surveiller la clairance estimée de la créatinine (CrCl), le glucose urinaire et les protéines urinaires chez tous les patients avant la mise en route de la thérapie et pendant celle-ci ; surveiller également les taux sériques de phosphate inorganique chez les patients souffrant ou à risque d'insuffisance rénale. Cobicistat peut occasionner des élévations modestes de la créatinine sérique et des baisses modestes de la CrCl, sans que cela n'affecte la fonction rénale glomérulaire ; les patients souffrant d'une élévation de la créatinine sérique supérieure à 0,4 mg/dl par rapport à la valeur de référence doivent faire l'objet d'une étroite surveillance afin de garantir l'innocuité rénale. Ne pas démarrer le Stribild chez les patients dont la CrCl est inférieure à 70 ml/min. Interrompre l'administration du Stribild si la CrCl passe en dessous de 50 ml/min. Éviter l'utilisation concomitante ou récente avec un agent néphrotoxique.
  • Utilisation avec d'autres antirétroviraux : Le Stribild est un régime posologique complet pour le traitement de l'infection par le VIH. Le Stribild ne doit pas être administré en concomitance avec des produits antirétroviraux, y compris des produits contenant un des mêmes composants actifs, avec des produits contenant de la lamivudine, avec des produits contenant du ritonavir ou avec de l'adéfovir dipivoxil.
  • Des baisses de la densité minérale osseuse (DMO) et des cas d'ostéomalacie ont été observés chez des patients traités au fumarate de ténofovir disoproxil. Une surveillance de la DMO est recommandée pour les patients présentant des antécédents de fracture pathologique ou qui sont à risque de perte osseuse.
  • Une redistribution et une accumulation des graisses ont été observées chez les patients sous thérapie antirétrovirale.
  • Le syndrome immunitaire de reconstitution, notamment la présence de troubles auto-immunes avec un temps d'apparition variable, a été signalé.

Effets indésirables

  • Les effets médicamenteux indésirables fréquents dans des études cliniques (incidence supérieure ou égale à 5 % ; toutes catégories confondues) étaient la nausée (16 %), la diarrhée (12 %), les rêves anormaux (9 %), la céphalée (7 %) et la fatigue (5 %).

Interactions médicamenteuses

  • Substrats du CYP3A : Le Stribild peut altérer la concentration de médicaments métabolisée par le CYP3A ou le CYP2D6. Ne pas utiliser avec des médicaments dépendant fortement de ces facteurs pour la clairance et pour lesquels des concentrations de plasma élevées sont associées à des événements graves et/ou mettant en danger la vie du malade.
  • Inducteurs du CYP3A : Les médicaments stimulateurs de l'activité du CYP3A peuvent abaisser les concentrations de composants du Stribild. Ne pas utiliser avec des médicaments qui stimulent fortement l'activité du CYP3A, ceci pouvant entraîner une perte de réponse virologique et une résistance potentielle au Stribild.
  • Anti-acides : L'administration du Stribild et de tout anti-acide doit être espacée d'au moins 2 heures.
  • Informations posologiques : Pour plus d'informations concernant les interactions médicamenteuses potentiellement significatives, notamment les commentaires cliniques, consultez les informations posologiques complètes.

Dosage et administration

  • Dosage chez l'adulte : Une dose unique et journalière prise oralement avec le repas.
  • Insuffisance rénale : Ne pas démarrer chez les patients dont la CrCl est inférieure à 70 ml/min. Interrompre le traitement chez les patients dont la CrCl est inférieure à 50 ml/min.
  • Insuffisance hépatique : N'est pas recommandé chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère.

Grossesse et allaitement

  • Grossesse de catégorie B : Il n'existe pas d'études adéquates et bien contrôlées sur les femmes enceintes. L'utilisation pendant la grossesse n'est recommandée que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel. Un registre des grossesses sous antirétroviraux a été établi.
  • Allaitement : L'emtricitabine et le ténofovir ont été détectés dans le lait maternel. En raison à la fois du risque de transmission du VIH et du risque d'effets indésirables graves chez les nourrissons, les mères doivent être avisées de ne pas allaiter.

À propos de Gilead Sciences

Gilead Sciences est un laboratoire de biotechnologie, spécialisé dans la découverte, le développement et la commercialisation de médicaments innovants dans des aires thérapeutiques insuffisamment pourvues en traitement. L'objectif de la société est de faire progresser à travers le monde le traitement des patients souffrant de maladies engageant le pronostic vital. La société Gilead, dont le siège est installé à Foster City, en Californie, est présente en Amérique du Nord, en Europe et en Asie-Pacifique.

Déclarations prévisionnelles

Le présent communiqué de presse contient des déclarations prévisionnelles au sens de la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995, lesquelles sont assujetties à des risques, incertitudes et autres facteurs, notamment le risque que les prestataires de soins de santé ne reconnaissent pas les avantages d'une administration du Stribild à leurs patients naïfs de traitement. En outre, à mesure que le Stribild est utilisé pendant de plus longues périodes de temps par de nombreux patients ayant des problèmes de santé sous-jacents et prenant de nombreux autres médicaments, il est possible que Gilead identifie de nouveaux problèmes, tels que l'innocuité, la résistance ou des problèmes d'interaction médicamenteuse, nécessitant que la société fasse figurer des mises en garde ou contre-indications supplémentaires dans la notice ou restreigne l'indication autorisée du Stribild, ce qui l'un comme l'autre pourrait affecter l'acceptation du Stribild par le marché. En outre, il est possible que les autorités réglementaires, dont l'Agence européenne des médicaments, n'autorisent pas la commercialisation du Stribild, de l'elvitégravir et/ou du cobicistat dans les délais anticipés ou pas du tout. De plus, même si l'autorisation de mise sur le marché est accordée pour un quelconque de ces produits, des limitations importantes pourraient être imposées à leur emploi. Ces risques, incertitudes et autres facteurs sont susceptibles de faire varier les résultats réels de façon substantielle par rapport à ceux auxquels il est fait référence dans les déclarations prévisionnelles. Le lecteur est mis en garde de ne pas se fier à ces déclarations prévisionnelles. Ces risques ainsi que d'autres sont décrits en détail dans le rapport trimestriel de Gilead sur formulaire 10-Q pour le trimestre clos le 30 septembre 2012, tel que déposé auprès de la commission des valeurs mobilières des États-Unis. Toutes les déclarations prévisionnelles sont fondées sur des informations dont Gilead dispose actuellement, et la société rejette toute obligation de mise à jour de ces déclarations prévisionnelles, quelles qu'elles soient.

Les informations posologiques complètes pour le Stribild sont disponibles sur www.Stribild.com.
Les informations posologiques complètes pour l'Atripla sont disponibles sur www.Atripla.com.
Les informations posologiques complètes pour le Truvada sont disponibles sur www.Truvada.com.
Le résumé des caractéristiques du produit de l'UE pour l'Atripla et le Truvada est disponible sur www.ema.europa.eu

Stribild est une marque de commerce de Gilead Sciences, Inc.
Truvada est une marque déposée de Gilead Sciences, Inc.
Atripla est une marque déposée de Bristol-Myers Squibb & Gilead Sciences, LLC.

Pour de plus amples informations sur Gilead Sciences, veuillez consulter le site Web de la société à l'adresse www.gilead.com, suivre Gilead sur Twitter (@GileadSciences) ou appeler le service des relations publiques de Gilead au 1-800-GILEAD-5 ou au 1-650-574-3000.

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