La société biotechnologique américaine, qui a rejeté dernièrement une proposition de rachat du groupe pharmaceutique français Sanofi-Aventis, a ainsi confirmé les suppressions de postes initialement rapportées par le journal Boston Globe la semaine dernière.

"La réduction de nos coûts d'exploitation va nous permettre de fonctionner de façon plus efficace et plus rentable, et cela nous donnera la capacité d'investir dans des domaines essentiels", a déclaré un porte-parole de Genzyme.

Il n'a toutefois pas souhaité préciser dans l'immédiat le montant des économies espérées, ni l'impact que le plan pourrait avoir sur les bénéfices.

Mais le porte-parole a dit que les suppressions de postes représenteraient environ la moitié des économies prévues par le groupe dans le cadre de son plan annoncé en mai et destiné à accroître la valeur de l'entreprise.

Le reste des économies résultera d'un ensemble de mesures incluant une plus grande efficacité des achats de biens et de services ainsi que la baisse des dépenses coûteuses, comme les voyages, a-t-il dit

Il a ajouté que les économies de coûts allaient permettre à l'entreprise de consacrer davantage de ressources au maintien de la qualité optimale de ses processus de production, mais aussi de se concentrer davantage sur ses médicaments contre les maladies génétiques rares et sur son traitement expérimental de la sclérose en plaques.

"Nous avons passé les derniers mois à évaluer l'entreprise et le plan met en oeuvre ce sur quoi nous nous étions engagés", a-t-il dit.

Auparavant Sanofi-Aventis a dit penser pouvoir racheter Genzyme à un prix raisonnable mais ajouté que le processus prendrait probablement du temps.

Vers 14h30 GMT, Genzyme gagnait 0,23% à New York, pendant que Sanofi-Aventis prenait 0,26% à Paris.

Toni Clarke, Alexandre Boksenbaum-Granier pour le service français, édité par Marc Angrand