par Chuck Mikolajczak

L'indice Dow Jones des trente principales valeurs a perdu 0,91% à 8.952,89 points, l'indice élargi Standard & Poor's 500 a reculé de 0,47% à 927,45 points et le composite du marché Nasdaq, à forte composante technologique, a cédé 0,26% à 1.628,03 points.

Wall Street semblait pourtant vouloir continuer sur sa lancée des séances précédentes, théâtre du traditionnel "rally" du Nouvel An. Les investisseurs avaient en effet bien réagi à la publication des ventes automobiles aux États-Unis pour le mois de décembre. Ceux-ci ont traduit de nouvelles fortes baisses, mais visiblement les analystes redoutaient qu'ils soient pires. General Motors a clôturé sur un gain de 1,64% et Ford s'est adjugé 4,88%.

Les indices boursiers américains avaient alors accentué leurs gains, mais cette tentative a fait long feu dans les derniers échanges, malgré la fermeté du compartiment énergétique qui a pris 1,36% dans le sillage du nouveau rebond du baril de pétrole, de plus de 5% pour le brut léger US.

TELECOMS ET FINANCIÈRES EN BERNE

Les opérateurs Verizon Communications et AT&T, deux valeurs du Dow, ont trébuché respectivement de 6,24% et de 3,37% après que Bernstein Research eut abaissé sa recommandation sur les deux valeurs, au motif qu'il attend un ralentissement de la croissance du marché du mobile cette année, ainsi qu'une performance "relativement pire" pour celui de la téléphonie fixe.

Le sous-indice sectoriel a abandonné 3,91%.

Les valeurs financières ont également souffert de l'abaissement par la Deutsche Bank de ses prévisions de bénéfices pour 16 grandes banques commerciales, parmi lesquelles JPMorgan Chase & Co, elle aussi composante du Dow.

Le titre JP Morgan a chuté de 6,7%, et l'ensemble du compartiment perdu 2,46%. La banque allemande a notamment agité le risque d'une hausse de 3% des pertes sur créances d'ici la fin de l'année prochaine.

A contrario, l'indice des constructeurs de maisons s'est adjugé 6,7% après l'annonce d'une baisse moins forte que prévu des dépenses de construction aux États-Unis en novembre, tandis qu'Apple a salué avec un bond de 4,22% les propos rassurants du directeur général du groupe à la pomme, Steve Jobs, sur son état de santé.

Version française Gilles Guillaume