Ericsson a annoncé jeudi avoir passé une nouvelle provision de 11,4 milliard de couronnes suédoises (environ 980 millions d'euros) essentiellement liée au rachat en 2021 de l'américain Vonage, une charge qui n'aura toutefois aucun impact sur sa trésorerie.

Cette dépréciation non numéraire vient s'ajouter à celle de 32 milliards de couronnes suédoises que l'équipementier de réseaux suédois avait déjà comptabilisée sur sa filiale l'an dernier, portant le total des provisions à 43,4 milliards de couronnes (autour de 3,7 milliards d'euros).

Dans un communiqué, Ericsson justifie cette nouvelle charge par la révision à la baisse des perspectives de croissance de Vonage, un spécialiste des communications 'cloud' pour les entreprises, dans un contexte de dégradation des conditions de marché.

Avec l'acquisition de cette plateforme programmable et unifiée qui permet l'intégration de vidéos, de la voix, du chat et de la messagerie, Ericsson voulait renforcer ses offres à destination des professionnels.

A la Bourse de Stockholm, l'action Ericsson reculait de 0,8% jeudi matin alors que l'indice OMXS30 progressait de 0,3% au même moment, les investisseurs se montrant rassurés par le fait que cette charge 'non numéraire' (non-cash impairment charge) sera sans effet sur la trésorerie.

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