Dans une note revenant sur les résultats dévoilés ce mercredi par E.ON, Jefferies estime que de nouvelles dépréciations sont probables à court terme, après la lourde charge inscrite dans les comptes du semestre écoulé.

'Même avec la charge de dépréciation de ce jour, Uniper représente encore une valeur comptable de l'ordre de 11,5 milliards d'euros, ce qui parait élevé', juge en effet l'intermédiaire financier.

E.ON a pris une charge de 3,8 milliards d'euros sur des actifs de génération électrique et de stockage de gaz de sa filiale Uniper, qui regroupe les métiers les plus traditionnels du géant énergétique allemand.

Pour rappel, Uniper a été constitué comme entreprise séparée en début d'année, mais la scission sur le plan boursier ne devrait intervenir qu'au cours de ce second semestre, via la cession par E.ON d'une participation majoritaire via une introduction en Bourse.

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