Le syndicat a précisé dans un communiqué que les activités commerce pour les particuliers et les entreprises étaient respectivement concernées à hauteur de 600 et 200 postes, le siège (600 postes), l'exploration-production (120 postes), les services informatiques (200 postes), le négoce (100 postes) et Storengy (80 postes) étant également touchés.

Eric Buttazzoni, coordinateur central de la CGT d'Engie, a en outre indiqué que le syndicat avait actualisé son décompte en intégrant les réductions d'effectifs prévues au siège et dans le stockage mais qu'il ne comprenait pas dans ses calculs certaines créations de postes.

Engie, en tenant compte de créations de postes envisagées, avait annoncé mi-avril 312 suppressions de postes dans son siège français.

Toujours selon la CGT, une partie des réductions d'effectifs - à savoir l'activité de relation clientèle pour les particuliers - "est due au transfert d'activités vers des prestataires qui délocalisent dans des pays à faible coût de main d'oeuvre", en particulier au Maroc, à l'île Maurice ou encore au Portugal.

Une porte-parole d'Engie a rappelé qu'un plan de transformation était en cours chez Engie tout en démentant les chiffres avancés par la CGT.

"On ne confirme absolument pas ces chiffres qui ne correspondent pas du tout à la réalité", a-t-elle dit, ajoutant qu'Engie prévoyait 4.000 recrutements en CDI en France cette année, comme en 2016, et que toute réduction d'effectifs se ferait sans licenciement.

"Un plan de départ volontaires est en cours de discussion avec les syndicats", a également indiqué la porte-parole d'Engie.

(Benjamin Mallet, édité par Gilles Guillaume)