En hausse de 3,46% à 16,315 euros, GDF Suez signe l'une des plus fortes progressions du CAC 40. Le groupe d'énergie a pourtant dévoilé ce matin des résultats semestriels en repli, pénalisés notamment par la baisse des prix de marché de l'électricité en Europe et la fermeture des centrales nucléaires belges de Doel 3 et Tihange 2 jusqu'à début juin 2013. Pour autant, la société a confirmé son objectif d'un résultat net récurrent part du groupe compris entre 3,1 et 3,5 milliards d'euros en 2013, après 3,8 milliards réalisés en 2012. Elle espère même atteindre le haut de cette fourchette.


De plus, le géant français de l'énergie a confirmé son intention de réaliser 11 milliards d'euros de désinvestissements en 2013 et 2014.

A cet égard, GDF Suez a souligné que son programme d'optimisation d'actifs a d'ores et déjà contribué à hauteur de plus de 3 milliards d'euros à la baisse de sa dette nette à fin juin, qui atteignait 32,2 milliards (-4,4 milliards par rapport à fin 2012).

Au premier semestre 2013, le chiffre d'affaires s'est établi à 42,6 milliards d'euros en retrait de 1,5% mais en croissance organique de 1,9%. L'Ebitda atteint 7,6 milliards d'euros en recul de 6,6% (- 2,6% en organique). L'impact sur l'Ebitda des conditions climatiques est estimé à +369 millions d'euros tandis que celui de la fermeture des centrales belges est estimé à -318 millions d'euros.

Le résultat net récurrent, part du Groupe, est en recul de 1,7% à 2,4 milliards d'euros. Le résultat net part du Groupe s'élève à 1,7 milliard d'euros, en recul par rapport à celui du 30 juin 2012, en raison principalement de dépréciations comptables nettes à hauteur de 441 millions d'euros sur certains actifs et goodwill essentiellement européens.