Orpea fait office de lanterne rouge depuis ce matin à la Bourse de Paris et décroche de 3,77% à 32,20 euros. Le spécialiste de la prise en charge globale de la dépendance est victime de la sortie de son capital du groupe belge Neo-Gema jeudi soir. Selon Reuters, l'afflux de titres sur le marché représente un montant de 84 millions d'euros, dans des volumes représentant plus du triple de leur moyenne quotidienne des trois derniers mois. Le propriétaire de Neo-Gema, Philippe Austruy, détenait encore 8% du groupe après avoir déjà placé 3% précédemment.
L'opération a été sursouscrite à un montant compris entre 31,5 et 32 euros par action.
Selon des sources de marché concomitantes, Neo-Gema a fait placer 2,65 millions d'actions à un prix unitaire de 31,60 euros.
Orpea a déclaré aux journalistes de Reuters que cette opération permettait d'accroître la liquidité du titre et le capital flottant de la société à près de 62%.
EMEIS (ex ORPEA) est le leader européen de la prise en charge globale de la dépendance. Le groupe assure l'exploitation de maisons de retraite, de cliniques de soins de suite et de cliniques de psychiatrie. A fin 2023, EMEIS dispose d'un réseau de 1 031 établissements (93 470 lits) implantés en France-Benelux-Royaume Uni-Irlande (574 établissements ; 45 431 lits), en Europe centrale (247 ; 24 316 lits), en Europe de l'Est (124 ; 12 764 lits), en Péninsule ibérique et en Amérique latine (83 ; 10 394 lits), en Chine (2 ; 154 lits) et aux Emirats arabes unis (1 ; 36 lits).
Au 31 décembre 2023, la valeur économique totale du patrimoine immobilier s'établit à 6,3 MdsEUR.
La répartition géographique du CA est la suivante : France-Benelux-Royaume Uni-Irlande (58,4%), Europe centrale (26%), Europe de l'Est (9,9%), Péninsule ibérique et Amérique latine (5,5%) et autres (0,2%).