Nouveau signe d'un ralentissement de l'économie au pays du soleil levant, le Japon a creusé son déficit commercial en septembre ce qui renforce les doutes sur les retombées positives de la politique de relance du Premier ministre Shinzo Abe.

Après une année 2013 qui avait déjà atteint des sommets, le déficit s'annonce une nouvelle fois abyssal en 2014. Sur les neufs premiers mois de l'année, le solde négatif ressort à 10.477 milliards de yens (77 milliards d'euros), soit une hausse de 35% par rapport à la même période un an plus tôt.

Il s'agit du 27e mois consécutif dans le rouge pour la troisième puissance mondiale, pénalisée par une lourde facture énergétique depuis l'accident nucléaire de Fukushima qui a entraîné l'arrêt de tous les réacteurs. Les achats d'hydrocarbures ont encore pesé lourd en septembre. Au final, les importations, renchéries en outre par l'affaiblissement du yen face aux principales devises, ont augmenté de 6,2% sur la période.

Plus étonnant, le secteur des télécommunications a également contribué à cette hausse, en partie du fait du lancement de l'iPhone 6, le nouveau modèle du géant américain Apple qui aurait fait gonfler la facture.

Si un léger mieux a été observé du côté des exportations qui se sont redressées (+6,9%), le creusement du déficit renforce le spectre d'une récession.

Le Fonds monétaire international (FMI) a fait part de ses inquiétudes dans son récent rapport mondial et a révisé en forte baisse sa prévision annuelle de croissance à 0,9%, contre 1,6% escomptés auparavant.

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