Deutsche Telekom fera tout en son pouvoir pour éviter l'échec de la fusion prévue avec sa filiale américaine. Ainsi, le géant allemand des télécoms a amélioré son offre qui vise à fusionner sa filiale T-Mobile avec MetroPCS Communications, cédant à la pression d'investisseurs activistes au capital de MetroPCS. La perspective de voir le projet réussir soutient le titre, qui s'octroie une hausse de 1,52% à 8,68 euros.



Deutsche Telekom a réduit de 3,8 milliards de dollars (soit 2,9 milliards d'euros) le montant de la dette transférée à la nouvelle entité, passant ainsi de 15 à 11,2 milliards de dollars. De plus, l'opérateur a abaissé de 0,5 point le taux d'intérêt appliqué à cette dette. Deutsche Telekom a également accepté de conserver ses titres au moins 18 mois après la clôture de l'opération, contre seulement six mois prévus auparavant. Il s'agit de la période dite de « lock-up », pendant laquelle l'opérateur ne pourra vendre ses titres sur le marché.

Les autres conditions n'ont pas changé, à savoir : une partie cash de 4 dollar par action pour les actionnaires de MetroPCS et une participation de 26% au capital de la nouvelle entité. Deutsche Telekom détiendra de son côté 74% de l'entité.

Suite à ces modifications, MetroPCS a déclaré dans un communiqué ajourner la date de son assemblée générale axtraordinaire au 24 avril, durant laquelle les actionnaires se prononceront sur la fusion avec T-Mobile.

Ces négociations ont débuté début octobre, où Deutsche Telekom a déclaré vouloir fusionner ses activités mobiles américaines avec celles de MetroPCS qui donnerait ainsi naissance au quatrième acteur du secteur aux Etats-Unis.