Desert Metals souhaite faire le point sur son programme d'exploration à Dingo Pass. Des données électromagnétiques de fond de trou (DHEM) ont été réalisées sur 5 trous (DRC003, DRC004, DRC005, DRC006, DRC007). Ces levés confirment que les corps à très haute conductance définis d'abord par les données électromagnétiques aéroportées puis au sol n'ont pas été recoupés jusqu'à présent par le forage et restent sous tension.

Une foreuse à circulation inverse (RC) est arrivée sur le site et le forage devrait commencer cette semaine. Le forage au diamant devrait commencer plus tard dans le mois. Le forage antérieur à Dingo Pass a recoupé des intrusions mafiques métamorphosées avec des traces de sulfures disséminés contenant du cuivre (Cu) et du nickel (Ni), mais pas assez de sulfure ou d'autres roches conductrices pour expliquer les anomalies.

La modélisation de DHEM confirme la présence de corps à très haute conductance et suggère qu'ils sont hors du trou du forage RC initial. Ceux-ci vont maintenant être testés avec des trous RC et diamantés. À partir des premiers sondages, la société déduit que les intrusions hôtes ciblées ont été déformées et métamorphosées.

Dans d'autres provinces du Ni où c'est le cas, comme la ceinture de Thomson au Manitoba (Canada), les sulfures sont souvent remaniés en charnières de plis et autres positions structurellement complexes. Cela rend leur conductance associée difficile à modéliser et expliquerait le manque relatif de succès dans l'intersection des conducteurs ciblés lors du premier passage.