"Nous avons besoin de réduire les coûts afin de pouvoir, entres autres, investir significativement pour devenir une banque plus numérique, simple et efficace", a écrit la directrice par intérim des ressources humaines de la banque, Anne Knos, dans un courriel.

Ce plan de départ volontaires, qui intervient après l'annonce d'un gel des embauches en octobre dernier, a été proposé aux 11.000 salariés du groupe au Danemark, a-t-elle précisé, ajoutant qu'il ne concernait pas les salariés des agences.

Danske Bank, qui emploie plus de 21.000 personnes, a perdu des clients après avoir été éclaboussée en 2017 par un scandale de blanchiment d'argent qui lui vaut d'être dans le viseur de la justice dans plusieurs pays.

La banque a admis avoir traité par l'intermédiaire de sa filiale estonienne 200 milliards d'euros de transactions suspectes entre 2007 et 2015.

(Jacob Gronholt-Pedersen et Stine Jacobsen, version française Marine Pennetier, édité par Bertrand Boucey)