Paris, le 09 novembre 2012

Des avancées significatives pour le Groupe

  • signature de la cession d'Emporiki
  • plan d'adaptation réalisé au-delà des objectifs
  • réalisation d'étapes majeures dans le recentrage des activités

Un résultat publié traduisant les impacts comptables d'opérations exceptionnelles (Emporiki, CA Cheuvreux, Bankinter) liées au recentrage
Un résultat normalisé dans la tendance observée depuis le début de l'année, grâce à la solidité des métiers liés à la Banque universelle de proximité

La performance des Caisses régionales et la performance opérationnelle des métiers de Crédit Agricole S.A. ont permis d'amortir le « choc » lié à la Grèce

Groupe Crédit Agricole*

Des performances notables pour les Caisses régionales et une amélioration des ratios de solvabilité
RNPG T3-12 : - 2 207 millions d'euros, dont RNPG des Caisses régionales : + 853 millions d'euros
RNPG 9M-12 : - 540 millions d'euros, dont RNPG des Caisses régionales : + 2 687 millions d'euros
Ratio Core Tier 1 : 11,3 % (+110 pb / Déc 11)
Réserves disponibles : 201 milliards d'euros bien supérieures à la dette court terme (133 milliards d'euros)
* Crédit Agricole S.A. et Caisses régionales à 100 %

Crédit Agricole S.A.

Bonne résistance des résultats opérationnels dans un environnement difficile
RNPG : - 2 852 millions d'euros au T3-12 et - 2 489 millions d'euros sur 9M-12
RNPG normalisé : 716 millions d'euros* au T3-12 et 2 466 millions* sur 9M-12
Impact RNPG de la cession d'Emporiki: - 1 959 millions d'euros au T3
Impact RNPG de la Grèce (dont Emporiki) : - 3 231 millions d'euros sur 9 mois
Ratio Tier 1 : 11,6 % dont Core Tier 1 : 9,3 % (+70 pb / Déc 11)

* Avant : réévaluation de la dette, Emporiki, Cheuvreux, plan d'adaptation, dépréciation d'écart d'acquisition, perte de déconsolidation de Bankinter au T3-12  et avant réévaluation de la dette (y compris sur la partie CPD), coût de la Grèce, plan d'adaptation, rachat de dette et moins-values de cessions, dépréciations de titres Intesa Sanpaolo et SACAM sur S1-12

Groupe Crédit Agricole

Au troisième trimestre 2012, le groupe Crédit Agricole a enregistré plusieurs avancées significatives :

  • signature de l'accord définitif pour la cession d'Emporiki,
  • achèvement du plan d'adaptation présenté en décembre 2011, réalisé au-delà des objectifs fixés,
  • réalisation d'étapes majeures dans le recentrage de ses activités.

Les résultats du Groupe intègrent à 100 % la performance notable réalisée par les Caisses régionales qui confirment la force de leur engagement au service de leurs clients sur l'ensemble du territoire. Leur résultat net s'établit à 853 millions d'euros au troisième trimestre et à 2 687 millions pour les neuf premiers mois 2012. Ce résultat reflète aussi une activité soutenue : la collecte progresse globalement de 3,8 % au troisième trimestre 2012 par rapport au troisième trimestre 2011 ; l'encours de crédit augmente de 1,7 % par rapport au 30 septembre 2011, atteignant 394,9 milliards d'euros au 30 septembre 2012. Les crédits à l'habitat en particulier progressent de 3,0 %. Les Caisses régionales enregistrent une hausse de 3,9 % de leur produit net bancaire au troisième trimestre 2012, tout en continuant à améliorer leur ratio crédits/collecte, qui atteint 126 % contre 127 % au 30 juin 2012 et 129 % au 31 décembre 2011.
Jean-Marie Sander, président de Crédit Agricole S.A., souligne que le groupe Crédit Agricole maintient ainsi sa place de premier financeur de l'économie française, avec plus de 483 milliards d'euros de crédits distribués par les Caisses régionales et LCL.
Au-delà de la bonne performance des Caisses régionales, le résultat du Groupe reflète la résistance des métiers. Il enregistre également les impacts comptables des opérations exceptionnelles liées au recentrage des activités de Crédit Agricole S.A., en particulier les cessions d'Emporiki et de CA Cheuvreux ainsi que la déconsolidation de Bankinter. Au total, le résultat net part du groupe ressort à - 2 207 millions d'euros au troisième trimestre 2012 et à - 540 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2012.
Le directeur général de Crédit Agricole S.A., Jean-Paul Chifflet, note que, en termes de solvabilité, le Groupe renforce sa solidité financière avec un ratio Core Tier 1 qui s'établit à 11,3 % au 30 septembre 2012, stable par rapport au 30 juin 2012, et en hausse de 110 points de base par rapport au 31 décembre 2011. Ce ratio intègre notamment les émissions de parts sociales dans les Caisses locales (~ 160 millions d'euros au troisième trimestre) et les impacts du Plan d'adaptation en termes d'emplois pondérés. Le Groupe réaffirme par ailleurs l'objectif de Common Equity Tier 1 Bâle 3 fully loaded supérieur à 10 % fin 2013 qui lui permet d'être au-delà des exigences réglementaires, intégrant le coussin à constituer en tant qu'établissement systémique global (1 %).

Crédit Agricole S.A.

Le Conseil d'administration de Crédit Agricole S.A., réuni sous la présidence de Jean-Marie Sander le 8 novembre 2012, a examiné les comptes du troisième trimestre et des neuf premiers mois 2012.
Le résultat net part du Groupe ressort à - 2852 millions d'euros au troisième trimestre 2012 et à - 2489 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2012. Il tient compte, à hauteur de - 1 959 millions d'euros, de l'impact de l'accord signé pour la cession d'Emporiki, fondé sur l'évaluation des pertes et coûts liés à la transaction jusqu'à la finalisation de la cession. Il reflète également l'amélioration de la qualité des signatures de Crédit Agricole S.A. et CACIB au cours du troisième trimestre 2012 et sa conséquence comptable : la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre d'un montant de - 647 millions d'euros. Enfin, il enregistre les impacts négatifs sur les comptes des étapes majeures réalisées dans le cadre du recentrage des activités de Crédit Agricole S.A. :

  • la cession en cours de CA Cheuvreux, pour - 181 millions d'euros,
  • la déconsolidation de Bankinter pour -193 millions d'euros, après le franchissement à la baisse du seuil de 20 % fin août 2012,
  • la dépréciation d'écart d'acquisition en crédit à la consommation à hauteur de - 572 millions d'euros.

Jean-Paul Chifflet, Directeur général de Crédit Agricole S.A., précise que, retraité de ces éléments spécifiques, le résultat net part du Groupe normalisé atteint 716 millions d'euros. Dans le contexte économique actuel, et en tenant compte de la mise en œuvre réussie du plan d'adaptation et de la réduction du volume d'activité dans les pôles en restructuration, le  résultat traduit une performance opérationnelle satisfaisante.
Les métiers de la banque de proximité et de gestion de l'épargne confirment leur résistance dans une économie atone, avec une activité en progression : dans la Banque de proximité en France, la collecte bilan progresse de 7,7 % sur 12 mois et l'encours de crédit de 1,3 % par rapport à une base élevée en 2011 ; l'encours des actifs gérés par les métiers de la gestion de l'épargne a augmenté de 56,5 milliards d'euros (y compris 47,8 milliards d'effet positif des marchés et change) sur les neuf premiers mois de 2012, soit une hausse de 5,6 % par rapport au 31 décembre 2011. En particulier, l'assurance vie enregistre une inflexion favorable, avec une collecte nette positive au troisième trimestre 2012.
En Banque de proximité, le troisième trimestre 2012 présente les effets habituels de saisonnalité de l'activité et des résultats. La contribution des Caisses régionales est en léger recul, - 3,5 %, au troisième trimestre 2012 par rapport au troisième trimestre 2011. Pour LCL, si le résultat net part du Groupe enregistre un recul de 11,0 % sur le trimestre, il reste stable sur les neuf premiers mois. Pour Cariparma, le résultat net part du Groupe est en baisse plus sensible, - 44,5 %, en raison d'un effet de ciseaux entre un résultat brut d'exploitation en baisse de 9,6 % (retraité des coûts d'intégration au T3-11), pénalisé par le contexte de taux particulièrement bas, et un coût du risque en hausse de 14,3 % par rapport au troisième trimestre 2011 mais stable par rapport au deuxième trimestre 2012.
Dans les métiers de gestion de l'épargne, le résultat net part du Groupe ressort à 406 millions d'euros, alors que le résultat du troisième trimestre 2011 était affecté par la crise financière et les conséquences du plan de soutien à la Grèce dans l'assurance. Tous les métiers du pôle retrouvent des niveaux de résultats élevés ce trimestre : 252 millions pour Crédit Agricole Assurances, 81 millions d'euros pour Amundi (+ 43,8 %), 42 millions d'euros pour les services financiers aux institutionnels (+30 %) et 30 millions d'euros pour la Banque privée (+7,1 %).
Enfin, les deux métiers entrés depuis septembre 2011 en phase de restructuration, la Banque de financement et d'investissement et les Services financiers spécialisés, poursuivent le pilotage de la réduction de leurs activités et de leur consommation de liquidité. Si les Services financiers spécialisés voient leur contribution affectée par la dégradation en Italie, la Banque de financement et d'investissement réalise une performance satisfaisante avec une baisse limitée de son résultat normalisé  au troisième trimestre 2012 (-15,0 %) comme sur les 9 premiers mois de l'année (-16,6 %).
En parallèle, Crédit Agricole S.A. a continué à renforcer sa situation de liquidité et de solvabilité. Son ratio Core Tier one s'établit à 9,3 % à fin septembre 2012, et atteint 9,8 % pro forma anticipant la déconsolidation d'Emporiki. A fin septembre 2012, les réserves disponibles s'élèvent à 201 milliards d'euros, alors que la dette à court terme atteint 133 milliards d'euros. L'endettement de marché à court terme net a été réduit de 52 milliards d'euros entre juin 2011 et septembre 2012, à rapporter à l'objectif de réduction du Plan de 45 milliards d'euros. Par ailleurs, le programme marché à moyen-long terme de Crédit Agricole S.A., fixé à 12 milliards d'euros pour l'exercice 2012 pour tenir compte d'un objectif de baisse de 5 milliards d'euros, a été réalisé à hauteur de 17,1 milliards d'euros au 31 octobre 2012 sur la seule base des levées effectuées depuis le 1er janvier 2012. Les émissions dans les réseaux du Groupe et les financements complémentaires réalisés depuis le 1er janvier s'élèvent quant à eux à 14,8 milliards d'euros au 30 septembre 2012.

Responsabilité sociale et environnementale 

Crédit Agricole S.A. dans le top 3 du classement Novethic

Le Crédit Agricole arrive en tête des banques françaises dans le classement établi par Novethic sur la communication responsable des 31 plus grandes banques et compagnies d'assurances européennes.
L'étude, réalisée par l'agence de notation sociétale Novethic, porte sur quatre thèmes de la RSE : environnement, social, gouvernance et produits & services.
Les principales bonnes pratiques du Groupe mises en exergue sont :

  • l'intégration de critères sociaux et environnementaux dans la rémunération variable des dirigeants,
  • la quantification des émissions de CO2 liées aux financements et aux investissements,
  • le traitement des enjeux sociétaux (relations avec les parties prenantes, salariés, fournisseurs, société civile).

De nouvelles émissions socialement responsables pour le Groupe

En septembre dernier, agissant en étroite collaboration avec le Crédit Agricole Nord de France, Crédit Agricole CIB a été le seul chef de file d'une émission obligataire socialement responsable sur le marché de l'euro réalisée pour la Région Nord-Pas de Calais. La spécificité de cette opération est double :

  • les fonds levés seront alloués à des projets spécifiques dans trois secteurs : les transports et les infrastructures pour 70 % des fonds (réseaux fluviaux, transports en commun en site propre), l'énergie pour 20 % des fonds (qualité énergétique des bâtiments, développement de la filière éco-matériaux) et la biodiversité pour 10 % des fonds (développement de la forêt régionale) ;
  • la Région s'engage à fournir aux investisseurs ISR un reporting annuel sur les projets financés.

En octobre, Crédit Agricole CIB est également intervenu en tant que conseiller structuration et teneur de livre dans une émission obligataire de 500 millions d'euros, ciblant en priorité les Investisseurs Socialement Responsable, pour le compte d'Air Liquide. Cette émission obligataire a été placée en grande partie auprès d'investisseurs disposant de mandats de gestion ISR et permet ainsi à Air Liquide d'accéder à de nouvelles sources de financement. Après plusieurs émetteurs publics et supranationaux, Air Liquide devient ainsi la première entreprise à émettre des obligations thématiques sur-mesure pour les investisseurs ISR. Il s'agit aussi de la première émission à bénéficier d'une notation de la part de l'agence de notation extra-financière Vigeo.

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