2011 devrait être une nouvelle année de croissance mondiale forte mais inégale. Selon Willem Buiter, économiste en chef de Citi, la croissance du PIB mondial devrait atteindre 3,4 % en 2011 et 3,8 % en 2012. S'exprimant dans le rapport annuel de Citi sur les perspectives économiques mondiales, M. Buiter soutient que, bien que la croissance mondiale restera supérieure à la moyenne en 2011, cette croissance sera exceptionnellement inégale : moins de la moitié de l'économie mondiale enregistrera une forte croissance.

Le rapport sur les perspectives, intitulé « Prospects for Economies and Financial Markets in 2011 and Beyond » (Perspectives pour les économies et les marchés financiers en 2011 et au-delà), a été publié aujourd'hui par le groupe de recherche et d'analyse en investissement de Citi. Ce rapport complet fournit des prévisions de marché et économiques de spécialistes à l'échelle mondiale, par région et par pays.

Les économistes de Citi concluent : « Les principales économies mondiales continueront d'évoluer de façon spectaculaire. Il semblerait qu'en 2020, au moins 4 des 10 plus importantes économies mondiales seront des marchés émergents (Chine, Inde, Russie et Brésil) et 3 des 5 plus importantes seront en Asie (Chine, Japon, Inde). Ces tendances commencent inévitablement à redéfinir les institutions mondiales, avec le passage du G7 au G20 et probablement à un nouveau groupe plus restreint d'économies majeures ».

Parmi les principaux points forts du rapport, on peut citer :

  • La surperformance des pays émergents d'Asie va donner au monde un nouveau visage : La Chine et l'Inde continueront de connaître des essors transformationnels massifs, pas seulement en 2011 mais pendant des années. Nous nous attendons pour 2011 à une croissance de 7,7 % du PIB en Asie (hors Japon). Citi prévoit qu'en 2020, le PIB nominal de la Chine sera sensiblement équivalent à celui des États-Unis, et que les économies asiatiques seront en tête des économies les plus importantes.
  • Désendettement dans les pays industrialisés : Les principales économies industrielles – les États-Unis, la zone euro, le Royaume-Uni et le Japon – sont confrontées à des conditions difficiles, de grande ampleur et persistantes, du fait des facteurs imminents suivants : consolidation fiscale, désendettement dans le secteur privé et faible disponibilité du crédit. Plusieurs pays de la zone euro continueront de connaître des crises liées aux liquidités et à la solvabilité au niveau souverain et/ou de leurs banques.
  • Sociétés versus ménages : Nous sommes légèrement plus optimistes sur les perspectives des entreprises que sur celles des consommateurs. Les excédents financiers du secteur des entreprises sont exceptionnellement élevés aux États-Unis, dans la zone euro et au Royaume-Uni. La croissance des dépenses des consommateurs viendra des marchés émergents en général, plutôt que des pays industrialisés.
  • Hausses des taux d'intérêt : La Fed, la BCE et la Banque du Japon devraient conserver inchangés leurs taux directeurs en 2011. Seuls quelques pays industrialisés pourraient relever leurs taux en 2011 : ceux qui connaissent une forte croissance (par ex. l'Australie, la Suède, la Suisse) et – avec une inflation qui reste au-dessus des objectifs – peut-être le Royaume-Uni. Nous nous attendons à ce que la Chine augmente ses taux de 100 points de base en 2011.
  • Il n'existe aucun État souverain absolument sûr : Par conséquent, l'« analyse des taux » en tant que discipline séparée de l'« analyse du crédit » appartient au passé.
    La crise de la dette souveraine restera bien ancrée en tête des préoccupations pour 2011 et au-delà.
    La crise irlandaise souligne le besoin urgent d'un régime de résolution bancaire au niveau de la zone euro/de l'UE.
  • Offre de crédit et régulation bancaire : L'offre de crédit devrait connaître un lent assouplissement par rapport aux récents niveaux sujets à d'importantes restrictions. Les pertes des banques ont maintenant passé le pire ; cependant, l'OCDE estime que les banques aux États-Unis, dans la zone euro et au Japon devront relever le capital T1 d'environ 3 points de pourcentage afin de répondre aux exigences des accords de Bâle 3. La tendance à la prudence qui en résulte a des chances d'être renforcée par les incertitudes sur la structure du secteur bancaire dans certains pays.
  • Guerre des devises : Ce terme est quelque peu extrême mais il dénote la direction prise par les accords monétaires internationaux. Certains pays choisiront peut-être l'indifférence bienveillante au sujet des changes, mais de nombreux pays auront recours aux interventions sur le marché des changes et au contrôle des capitaux. Les métaux précieux pourraient ressortir gagnants de la guerre des devises car personne n'intervient ni n'impose de contrôles pour contenir l'appréciation du cours de l'or.

La recherche de Citi indique : « Aujourd'hui, plus qu'avant, la sélection de pays aura une importance. Une vague montante en laissera tout de même certains sur la touche ».

À propos de Citi

Citi, société leader de services financiers, revendique près de 200 millions de comptes clients et exerce ses activités dans plus de 160 pays et juridictions. Par l'intermédiaire de Citicorp et Citi Holdings, Citi offre aux clients, aux entreprises, aux gouvernements et aux institutions une large gamme de produits et de services financiers, dont des services bancaires et de crédit pour les particuliers, des services bancaires d'investissement et d'entreprise, le courtage de valeurs mobilières, des services transactionnels et la gestion de patrimoine. Vous trouverez des informations complémentaires sur www.citigroup.com ou www.citi.com.

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts médias de Citi :
Australie :
Judy Hitchen, +61 (2) 8225-1643
Judy.hitchen@citi.com
ou
Europe :
Devonne Spence, +44 (0) 207 986 5283
Devonne.spence@citi.com
ou
Hong Kong :
Yvonne Chan, +852 2868-7682
Yvonne.Chan@citi.com
ou
Amérique latine :
Anthony Ingham, +1-305-347-1400
anthony.ingham@citi.com
ou
Tokyo :
Yumiko Iuchi, +81 (3) 6270-5133
Yumiko.iuchi@citi.com
ou
États-Unis :
Sophia Stewart, +1-212-816-7140
Sophia1.Stewart@citi.com