Le titre CGG est en chute de -16% après l'abaissement de recommandation de Portzamparc. Le bureau d'études spécialisé dans les Midcaps parisiennes, ne croit pas à l'intérêt spéculatif du dossier CGG : de 'conserver', les analystes ont abaissé ce matin leur conseil à 'vendre'. L'objectif de cours demeure inchangé à 4,3 euros.
La société parapétrolière vient d'annoncer le démarrage d'une vaste étude multi-clients au large du Brésil. Les résultats en sont attendus en septembre 2018.
Portzamparc retient surtout que le titre s'est envolé de 75% depuis le 22 août 'sur un éventuel intérêt de Sinopec', géant pétrochimique chinois, selon une rumeur circulant sur Twitter.
Une éventualité que les analystes jugent 'improbable' puisque la restructuration de CGG est toujours en cours, sans oublier les 'intérêts stratégiques, technologiques et sociaux de l'Etat français dans CGG'. Et aussi la source actuelle de la rumeur. 'Le rachat de position vendeuse a pu amplifier le rebond du titre', admet Portzamparc.
Quoi qu'il en soit, les fondamentaux de CGG 'restent très compliqués et la visibilité très faible', souligne une note.
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CGG figure parmi les 1ers fournisseurs mondiaux de services et de produits géophysiques destinés aux compagnies pétrolières et gazières. Le CA par activité se répartit comme suit :
- prestations de services géophysiques (59,7%) : prestations d'enregistrement, de traitement et d'interprétation de données sismiques terrestres et marines ;
- fabrication d'équipements sismiques (40,3%) : notamment appareils d'enregistrement et de transmission, vibrateurs d'acquisition de données sismiques, logiciels de traitement et d'interprétation des données, etc.
La répartition géographique du CA est la suivante : Europe-Afrique-Moyen Orient (38,2%), Asie-Pacifique (28,8%), Amérique du Nord (23%) et Amérique latine (10%).