Le fondateur du mouvement, Bikram Choudhury, est accusé d'avoir agressé sexuellement des élèves et des formateurs.

Le yoga bikram se pratique dans des salles surchauffées à 40,6°C, censées reproduire le climat du sud de l'Inde.

La société créée par Choudhury à Simi Valley, en Californie, a invoqué le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites jeudi devant le district central de Californie.

"Bikram Choudhury a créé un environnement hyper sexualisé, détestable et dégradant pour les femmes. Il exigeait de son personnel féminin, entre autres choses, de lui brosser les cheveux et de le masser", l'a accusé Miki Jaffa Bodden, ancienne directrice des affaires juridiques et internationales de l'entreprise, dans une plainte déposée en 2013.

D'autres femmes l'accusent de gestes déplacés et de conduite inconvenante. Au total, entre les affaires jugées et les plaintes en cours, l'entreprise pourrait devoir verser 16,7 millions de dollars aux plaignantes.

Choudhury fait l'objet depuis le mois de mai d'un mandat d'arrêt.

(Tracy Rucinski; Henri-Pierre André pour le service français)