Canadian High Income

Equity Fund

Rapport annuel 2023

VALUE

INTEGRITY PERFORMANCE

THE FOUNDATION FOR EXCELLENCE

RAPPORT DE LA DIRECTION SUR LE RENDEMENT DU FONDS

Le 18 mars 2024

Le présent rapport annuel de la direction sur le rendement de Canadian High Income Equity Fund (le « Fonds ») contient les faits saillants de nature financière, mais non les états financiers annuels audités du Fonds, qui sont présentés à la suite de ce rapport. Il est possible d'obtenir les états financiers annuels audités ou intermédiaires non audités gratuitement en appelant au 1 866 642-6001, en écrivant à Relations avec les investisseurs, Brompton Funds, Bay Wellington Tower, Brookfield Place, 181 Bay Street, Suite 2930, Box 793, Toronto (Ontario) M5J 2T3, ou en consultant notre site Web (www.bromptongroup.com) ou celui de SEDAR (www.sedar.com). Les porteurs de parts peuvent également communiquer avec Brompton Funds par l'une des méthodes susmentionnées pour obtenir un exemplaire des politiques et procédures de vote par procuration du Fonds, des documents d'information sur le vote par procuration, du rapport du comité d'examen indépendant ou des documents d'information trimestrielle sur le portefeuille.

LE FONDS

Canadian High Income Equity Fund est une fiducie de fonds commun de placement gérée par Brompton Funds Limited (le « gestionnaire »). Bloom Investment Counsel, Inc. est le gestionnaire de portefeuille du Fonds (le « gestionnaire de portefeuille »). Les parts du Fonds se négocient à la Bourse de Toronto (TSX) sous le symbole CIQ.UN. Les parts sont admissibles aux REER, RPDB, FERR, REEE, CELI et CELIAPP.

OBJECTIFS ET STRATÉGIES DE PLACEMENT

Canadian High Income Equity Fund vise à offrir aux porteurs de parts des distributions mensuelles élevées ainsi qu'un potentiel de plus-value du capital par des placements dans un portefeuille géré activement, composé de titres négociés sur des bourses canadiennes. Le portefeuille du Fonds est géré activement et est composé de titres négociés sur des bourses canadiennes de divers secteurs.

ÉVÉNEMENTS RÉCENTS

Conjoncture du marché

En réponse à la poussée d'inflation persistante, qui demeure supérieure à la cible de 2 % de la Banque du Canada, cette dernière a augmenté les taux d'intérêt, entraînant une volatilité des cours. La valeur liquidative du Fonds représentant la valeur du portefeuille à la date d'évaluation la plus récente est indiquée sur le site Web du Fonds (www.bromptongroup.com).

RISQUES

Les risques associés à un placement dans des parts du Fonds figurent dans la notice annuelle 2023, disponible sur le site Web du Fonds (www.bromptongroup.com) ou sur celui de SEDAR (www.sedar.com). Aucun changement ayant pu avoir une incidence significative sur les risques associés à un placement dans les parts du Fonds n'a eu lieu au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2023.

RÉSULTATS

Distributions

Les distributions en espèces ont totalisé 0,48 $ par part pour l'exercice clos le 31 décembre 2023, inchangées par rapport à 2022, ce qui représente des versements mensuels de 0,04 $ par part en 2023. Le Fonds a versé des distributions en espèces de 9,23 $ par part depuis l'établissement de ces parts, le 18 février 2010.

Le Fonds offre un régime de réinvestissement des distributions qui permet aux porteurs de parts de réinvestir automatiquement les distributions mensuelles, sans commission, dans des parts supplémentaires. En vertu du régime, 2 256 parts ont été acquises sur le marché, à un prix moyen de 6,83 $ par part, et 440 parts ont été émises, à un prix moyen de 7,13 $, au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2023.

Revenus et charges

Le Fonds a généré des revenus de 0,29 $ par part en 2023, inchangés par rapport à 2022. Les charges se sont élevées à 0,21 $ par part en 2023, comparativement à 0,20 $ par part en 2022.

Valeur liquidative

La valeur liquidative par part du Fonds était de 6,80 $ au 31 décembre 2023, en baisse de 2,7 % par rapport à 6,99 $ au 31 décembre 2022.

La valeur liquidative totale du Fonds était de 7,30 M$ au 31 décembre 2023, en baisse par rapport à 8,50 M$ au 31 décembre 2022.

Portefeuille

Le Fonds détenait 23 titres provenant de 9 secteurs au 31 décembre 2023, en comparaison de 25 titres provenant de 9 secteurs au 31 décembre 2022. La pondération du portefeuille et une liste détaillée des titres détenus figurent dans les états financiers.

Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2023, le portefeuille du Fonds a enregistré un gain net réalisé de 0,11 M$ et une variation nette du gain latent de 0,09 M$. Les secteurs des produits financiers, de l'industrie et de l'énergie ont été très rentables, car ils ont contribué à hauteur de 0,56 M$ aux gains nets. À l'inverse, les placements dans les secteurs des services collectifs, de l'immobilier et de la consommation discrétionnaire ont reculé, nuisant à la performance du Fonds.

Secteurs du portefeuille

Total

100,0

0,11

0,09

0,20

% de la valeur

Latents

liquidative au

Réalisés

(variation)

Total

Gains (pertes) nets par secteur (en millions)

31 déc. 2023

$

$

$

Services de communication

6,1

-

(0,02)

(0,02)

Consommation discrétionnaire

12,8

0,04

(0,15)

(0,11)

Produits de première nécessité

7,5

0,04

0,03

0,07

Énergie

19,0

0,02

0,10

0,12

Finance

22,8

0,05

0,21

0,26

Industrie

15,4

0,12

0,06

0,18

Matériaux

4,6

(0,09)

0,06

(0,03)

Immobilier

3,2

(0,07)

(0,03)

(0,10)

Services collectifs

6,6

-

(0,17)

(0,17)

Trésorerie et autres actifs (passifs) nets

2,0

-

-

-

Situation de trésorerie et sources de financement

Afin d'en assurer la liquidité, les parts du Fonds sont cotées à la TSX sous le symbole CIQ.UN. Les investisseurs peuvent également demander le rachat de leurs parts à la valeur liquidative, déduction faite des frais applicables, conformément aux modalités de rachat du Fonds.

OPÉRATIONS AVEC DES PARTIES LIÉES

Les opérations avec des parties liées consistent en des services fournis par le gestionnaire en vertu de la convention de gestion. Voir la rubrique « Frais de gestion » ci-dessous.

FRAIS DE GESTION

En vertu d'une convention de gestion, le gestionnaire fournit au Fonds des services de gestion, de gestion de portefeuille et d'administration, et reçoit en contrepartie des frais de gestion annuels correspondant à 1,25 % de la valeur liquidative du Fonds, taxes applicables en sus. Le gestionnaire est responsable de payer les honoraires du gestionnaire de portefeuille. Le gestionnaire affecte les frais de gestion qu'il reçoit au règlement de certaines charges administratives et du coût des services de gestion de portefeuille ainsi qu'aux bénéfices. Pour l'exercice clos le 31 décembre 2023, les frais de gestion se sont établis à 0,1 M$ (0,1 M$ pour l'exercice clos le 31 décembre 2022).

FAITS SAILLANTS DE NATURE FINANCIÈRE

Les tableaux ci-dessous présentent les principales informations financières du Fonds et visent à aider le lecteur à comprendre le rendement du Fonds pour les exercices indiqués. Ces informations sont tirées des états financiers annuels audités du Fonds, qui ont été préparés conformément aux normes IFRS de comptabilité. Les données figurant dans ces tableaux sont présentées conformément au Règlement 81-106 et, par conséquent, n'ont pas pour fonction d'établir une continuité entre la valeur de l'actif net par part à l'ouverture et à la clôture des périodes.

L'augmentation (la diminution) de l'actif net liée aux activités a été établie d'après le nombre moyen de parts en circulation au cours de l'exercice, et toutes les autres données ont été établies selon le nombre réel de parts en circulation à la date pertinente.

Actif net par part1

Augmentation (diminution) totale de l'actif net liée aux activités

0,25

(0,55)

1,34

(0,34)

1,36

2023

2022

2021

2020

2019

Pour les exercices clos les 31 décembre

$

$

$

$

$

Actif net par part à l'ouverture de l'exercice2

6,99

7,97

7,15

7,89

7,14

Augmentation (diminution) liée aux activités3

Total des revenus

0,29

0,29

0,28

0,28

0,35

Total des charges

(0,21)

(0,20)

(0,19)

(0,16)

(0,20)

Gains (pertes) réalisés

0,09

0,32

0,75

(0,06)

(0,47)

Gains (pertes) latents

0,08

(0,96)

0,50

(0,40)

1,68

Distributions aux porteurs de parts2

Revenu net de placement

0,02

0,03

0,04

0,07

0,10

Remboursement de capital

0,46

0,45

0,44

0,44

0,50

Total des distributions aux porteurs de parts

0,48

0,48

0,48

0,51

0,60

Actif net par part à la clôture de l'exercice2

6,80

6,99

7,97

7,15

7,89

  • 1 L'information financière est préparée conformément aux normes IFRS de comptabilité.

  • 2 L'actif net par part et les distributions par part sont fondés sur le nombre réel de parts en circulation à la date pertinente.

  • 3 L'augmentation (la diminution) de l'actif net liée aux activités par part a été calculée d'après le nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l'exercice.

    Ratios et données supplémentaires (selon la valeur liquidative)

    Au 31 décembre

    2023

    2022

    2021

    2020

    2019

    Valeur liquidative (en milliers de $) Nombre de parts en circulation (en milliers) Ratio des frais de gestion (RFG)1

    • 7 297

      • 8 453 10 746

        12 040

        15 043

    • 1 073

      • 1 209

        1 348

        1 685

        1 905

    • 2,99 %

      • 2,62 %

        2,32 %

        2,35 %

        2,52 %

        Ratio des frais d'opérations2 Taux de rotation du portefeuille3 Valeur liquidative par part ($) Cours de clôture - parts ($)

    • 0,05 %

      • 0,04 %

      0,05 %

      0,07 %

      0,07 %

      2,79 %

      13,85 %

      3,95 %

      15,18 %

      12,27 %

      6,80

      6,99

      7,97

      7,15 7,89

      6,53

    6,85

    7,85

    7,08 7,62

  • 1 Le RFG est établi selon les exigences du Règlement 81-106 et comprend le total des charges du Fonds pour l'exercice indiqué (compte non tenu des commissions et des autres coûts de transactions du portefeuille), y compris les charges d'intérêts et les frais d'émission. Il est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne pour la période.

  • 2 Le ratio des frais d'opérations correspond au total des commissions exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne du Fonds pour la période.

  • 3 Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le gestionnaire de portefeuille du Fonds gère activement les placements du portefeuille. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l'exercice. Plus le taux de rotation du portefeuille est élevé au cours d'un exercice, plus les coûts de transactions que doit payer le Fonds sont élevés, et plus les possibilités qu'un investisseur touche un gain en capital imposable sont grandes. Il n'y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement du Fonds. Le taux de rotation du portefeuille est égal au coût des achats, ou au produit des ventes de titres du portefeuille si celui-ci est moins élevé, exception faite de la trésorerie et des placements à court terme dont l'échéance est de moins d'un an, divisé par la valeur de marché moyenne de ces placements pour l'exercice.

RENDEMENT PASSÉ

Le graphique et le tableau suivants illustrent le rendement passé du Fonds. Le rendement passé du Fonds n'est pas nécessairement représentatif de son rendement futur. Les renseignements indiqués sont fondés sur la valeur liquidative par part et supposent que les distributions en espèces versées par le Fonds ont été réinvesties à la valeur liquidative par part dans des parts supplémentaires.

Le graphique à barres ci-après illustre le rendement du Fonds pour les exercices clos entre les 31 décembre 2014 et 2023. Il indique le pourcentage de variation de la valeur d'un placement dans une part du Fonds entre le premier et le dernier jour de chaque période.

Rendements annuels

Rendements (%)

30 %

20 %

10 %

0%

-10 %

-20 %

-30 %

-40 %

(20,5)

Le tableau suivant présente le rendement composé du Fonds pour chaque période indiquée, comparé à celui de l'indice composé S&P/TSX (rendement total) (l indice composé ») et de l'indice à dividendes élevés S&P/TSX (rendement total) (l indice à dividendes élevés ») (collectivement, les « indices »). L'indice composé reflète le rendement, pondéré en fonction de la capitalisation boursière et du rendement total, d'un large ensemble d'actions à grande capitalisation cotées à la TSX. L'indice composé à dividendes élevés reflète le rendement total, pondéré en fonction de la capitalisation boursière, des 50 à 75 sociétés de l'indice composé aux dividendes les plus élevés. Le Fonds étant géré activement, sa pondération sectorielle s'éloigne de celle des indices. C'est pourquoi le rendement du Fonds n'est pas censé égaler celui des indices. Les indices ne tiennent compte d'aucuns frais de gestion, de fonctionnement, ni de courtage, alors que le rendement du Fonds est présenté après déduction de ces frais.

Rendements annuels composés

1 an

3 ans

5 ans

10 ans

%

%

%

%

Canadian High Income Equity Fund

4,3

5,0

6,3

1,9

Indice à dividendes élevés S&P/TSX (rendement total)

7,0

13,6

11,3

6,6

Indice composé S&P/TSX (rendement total)

11,8

9,7

11,3

7,6

Le Fonds a enregistré un rendement de 4,3 % en 2023 et a été à la traîne de l'indice à dividendes élevés et de l'indice composé. Les secteurs des produits financiers et de l'énergie composent chacun environ 31 % et 30 % de l'indice à dividendes élevés et environ 31 % et 17 % de l'indice composé. Le portefeuille du Fonds est plus diversifié : la pondération des produits financiers y est d'environ 23 %, et celle de l'énergie, d'environ 19 %. Voir le rapport du gestionnaire de portefeuille pour de plus amples informations sur l'économie, les marchés, la performance du Fonds et les perspectives.

Valeur liquidative totale

7 297 476 $

Valeur liquidative totale

100,0

Canadian High Income Equity Fund - Rapport annuel 2023

APERÇU DU PORTEFEUILLE

Au 31 décembre 2023

% de la valeur

Composition du portefeuille

liquidative

Finance

22,8

Énergie

19,0

Industrie

15,4

Consommation discrétionnaire

12,8

Produits de première nécessité

7,5

Services collectifs

6,6

Services de communication

6,1

Matériaux

4,6

Immobilier

3,2

Total des placements

98,0

Trésorerie

3,0

Autres actifs (passifs) nets

(1,0)

% de la valeur

25 principaux titres

liquidative

goeasy Ltd.

6,3

Ag Growth International Inc.

6,2

Corporation Parkland

6,0

Premium Brands Holdings Corp.

5,3

TFI International Inc.

5,2

Transcontinental inc.

5,0

La Banque Toronto-Dominion

4,9

Keyera Corp.

4,9

Société Financière Manuvie

4,7

Chemtrade Logistics Income Fund

4,6

Rogers Communications Inc.

4,3

Enbridge Inc.

4,2

Financière Sun Life inc.

4,1

Superior Plus Corp.

4,0

Park Lawn Corporation

3,9

Gibson Energy Inc.

3,9

La Société Canadian Tire

3,9

Boralex inc.

3,7

5

Canadian High Income Equity Fund - Rapport annuel 2023

APERÇU DU PORTEFEUILLE (suite)

% de la valeur

25 principaux titres (suite)

liquidative

Groupe Altus Limitée

3,2

Trésorerie

3,0

Northland Power Inc.

2,9

La Banque de Nouvelle-Écosse

2,8

Empire Co. Ltd.

2,2

Telus Corporation

1,8

Total

101,0

La composition du portefeuille peut changer en raison des opérations courantes du Fonds. Des mises à jour trimestrielles sont disponibles sur le site Web du Fonds (www.bromptongroup.com) dans les 60 jours suivant la fin de chaque trimestre.

RENSEIGNEMENTS FISCAUX POUR 2023

Les renseignements suivants concernent les porteurs qui, aux termes de la Loi de l'impôt sur le revenu (Canada), sont des résidents canadiens et détiennent des parts en propre hors d'un REER, d'un RPDB, d'un FERR, d'un REEE, d'un CELI ou d'un CELIAPP. Leur courtier en valeurs devrait leur envoyer un feuillet de renseignements T3 sur lequel figureront ces renseignements. Les feuillets T3 supplémentaires indiquent les autres revenus (revenu de placement et autre que de placement) (case 26), le revenu étranger non tiré d'une entreprise (case 25), les gains en capital (case 21) et les revenus de dividendes déterminés (case 49). Les revenus de dividendes sont soumis aux règles habituelles de majoration et de crédit d'impôt fédéral pour dividendes. Le remboursement de capital est un montant non imposable qui sert à réduire le prix de base rajusté des parts du Fonds. Il est indiqué à la case 42 des feuillets T3 supplémentaires.

Le tableau suivant présente la ventilation des distributions déclarées par le Fonds en 2023, par part.

Date de

Dividendes

Remboursement

Total des

clôture des

déterminés

de capital

distributions

registres

Date de paiement

$

$

$

31 janv. 2023

14 févr. 2023

0,00186

0,03814

0,04000

28 févr. 2023

14 mars 2023

0,00186

0,03814

0,04000

31 mars 2023

17 avr. 2023

0,00186

0,03814

0,04000

28 avr. 2023

12 mai 2023

0,00186

0,03814

0,04000

31 mai 2023

14 juin 2023

0,00186

0,03814

0,04000

30 juin 2023

17 juill. 2023

0,00186

0,03814

0,04000

31 juill. 2023

15 août 2023

0,00186

0,03814

0,04000

31 août 2023

15 sept. 2023

0,00186

0,03814

0,04000

29 sept. 2023

16 oct. 2023

0,00186

0,03814

0,04000

31 oct. 2023

14 nov. 2023

0,00186

0,03814

0,04000

30 nov. 2023

14 déc. 2023

0,00186

0,03814

0,04000

29 déc. 2023

15 janv. 2024

0,00186

0,03814

0,04000

0,02232

0,45768

0,48000

Ces renseignements sont de nature générale et ne sauraient faire office de conseils juridiques ou fiscaux individualisés. Les investisseurs sont donc invités à consulter leur propre conseiller fiscal pour tout ce qui a trait à leur situation spécifique.

GESTIONNAIRE DE PORTEFEUILLE

Bloom Investment Counsel, Inc.

Bloom Investment Counsel gère les portefeuilles de placement distincts de particuliers fortunés, de fondations, de sociétés, d'institutions et de fiducies depuis plus de 35 ans. En plus de ses activités conventionnelles de gestion de portefeuille, Bloom gère actuellement des portefeuilles spécialisés en actions à haut rendement composés d'actions ordinaires rapportant des dividendes, de fiducies de revenu et de fiducies de placement immobilier pour trois fonds à capital fixe cotés à la TSX.

RAPPORT DU GESTIONNAIRE DE PORTEFEUILLE

2 janvier 2024

Économie canadienne

Sans surprise, la Banque du Canada (BdC) a laissé son taux directeur inchangé à 5 % au quatrième trimestre de 2023. L'économie canadienne est arrivée à un stade où elle doit démontrer sa capacité à surmonter efficacement les répercussions des hausses de taux passées et les autres obstacles pour parvenir à réaliser un atterrissage en douceur. Malgré la persistance de l'inflation, la BdC pourrait recommencer à augmenter les taux, mais seulement en cas de rebond notable de l'économie, de chute du dollar canadien ou de poussée d'inflation. Dans l'environnement économique actuel, des réductions du taux directeur sont plus probables au deuxième semestre de 2024.

L'indice des prix à la consommation (IPC) est demeuré à environ 3 % en novembre, un chiffre relativement décevant qui indique que la lutte contre l'inflation n'est pas encore terminée. Toutefois, l'inflation sous-jacente a reculé et, même si elle a probablement augmenté en décembre, il est probable que la prévision de la BdC d'une inflation moyenne à 3,3 % au quatrième trimestre de 2023 se réalise. Les prix ont augmenté dans sept des huit catégories observées; les loisirs, le logement ainsi que l'alcool et le tabac ont affiché la hausse la plus marquée. Les prix des aliments, des transports, et des soins de santé et des produits d'hygiène corporelle ont également progressé, mais dans une moindre mesure. L'inflation annuelle a été supérieure à la moyenne canadienne au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique, mais inférieure en Alberta. Ces données sont légèrement décevantes, mais il ne faut pas oublier que l'inflation est un indicateur retardé. Donc, malgré la conjoncture économique passée, la tendance globale de l'inflation est au ralentissement, ce qui laisse espérer des baisses de taux cette année.

Les difficultés de l'économie canadienne sont évidentes, le PIB ayant affiché un ralentissement annualisé de 1,1 % au troisième trimestre, chiffre nettement inférieur à l'augmentation de 0,1 % attendue. Point positif, la croissance du PIB pour le deuxième trimestre a été fortement revue à la hausse, de -0,2 % à 1,4 %, permettant au moins d'éviter deux baisses trimestrielles consécutives du PIB, une des définitions d'une récession. La croissance en glissement annuel a tout de même ralenti à 0,5 %, niveau le plus faible depuis 2015, compte non tenu de la période pandémique. Les investissements des entreprises ont subi le recul le plus notable, notamment en ce qui concerne la construction et les machines et l'équipement. Les dépenses de consommation ont pratiquement stagné, tandis que les dépenses gouvernementales et la construction résidentielle ont réalisé une hausse surprise. Une croissance de 0,5 % du PIB est prévue pour 2024.

Le ralentissement du PIB réel et la forte croissance démographique de 3 % ont freiné la progression du PIB réel par habitant à 2,5 %, un niveau habituellement observé en période de récession. Parallèlement, le revenu disponible par habitant après inflation poursuit son recul, et se situe actuellement à son niveau prépandémique. D'un point de vue positif, la croissance de l'endettement des ménages canadiens a continué de ralentir pour atteindre 3,1 %, niveau le plus bas depuis 1991 et bien inférieur au sommet de 8,6 % enregistré en mai 2022. De plus, l'octroi de prêts hypothécaires résidentiels a reculé à 3,5 % en glissement annuel, alors qu'il s'est élevé à plus de 10 % au début de 2022, et la croissance des prêts personnels a diminué de moitié, passant de 4,4 % en 2022 à 2,2 % actuellement.

En ce qui concerne l'emploi, les données sont demeurées relativement les mêmes depuis novembre. 25 000 nouveaux postes ont été créés, une bonne hausse, mais le taux de chômage a poursuivi sa croissance pour atteindre 5,8 %, 0,8 % de plus qu'en avril. La progression de l'économie peut difficilement égaler celle de la population, en raison de la politique monétaire restrictive de la Banque du Canada et de l'augmentation de l'immigration. Le nombre de licenciements s'est accru du fait de la faiblesse de la demande intérieure. De plus, la politique monétaire agit avec un décalage sur le taux d'emploi, et il est donc probable que le taux de chômage empire avant de s'améliorer. Ce ralentissement de l'offre devrait peser sur la hausse des salaires, mais aussi freiner l'inflation.

Les ventes au détail au Canada ont progressé de 0,7 % en octobre, ce qui est légèrement inférieur aux données préliminaires de 0,8 %, mais représente la deuxième hausse mensuelle consécutive. Même si cette augmentation peut paraître insuffisante, la résilience de la consommation au pays est remarquable compte tenu de l'ampleur des difficultés que rencontre l'économie. Cela dit, les prévisions font état d'une stagnation des ventes en termes nominaux pour novembre. Pour octobre, les données s'expliquent essentiellement par une hausse dans les secteurs des vêtements et accessoires (+2,4 %) et des marchandises générales (+2,0 %). Quant au secteur de l'automobile, il a progressé de 1,2 %, mais il est probable que le ralentissement de sa croissance se poursuive en raison de la hausse des taux offerts pour le financement et de l'accumulation continue des stocks. Ce ralentissement devrait se poursuivre, ce qui causerait une stagnation des dépenses de consommation réelles des ménages pour 2024. Fait impressionnant, les ventes ont augmenté dans neuf des dix provinces, seule l'Alberta faisant exception. Toutefois, l'important écart entre les ventes au détail au Canada et aux États-Unis s'est maintenu, les ventes en termes nominaux progressant de plus de 30 % par rapport aux niveaux prépandémiques aux États-Unis, comparativement à environ 20 % au Canada.

Les taux hypothécaires semblent avoir atteint un sommet, l'immobilier résidentiel n'ayant jamais été aussi inabordable au Canada depuis les années 1980, ce qui devrait peser sur les prix des maisons. En octobre, les mises en chantier ont légèrement augmenté, preuve de leur résilience malgré le contexte difficile, mais elles devraient être inférieures, en 2023, à leur niveau de 2022 et de 2021. À l'inverse, les ventes de maisons existantes se situent actuellement dans le bas de la fourchette prépandémique, car la demande a été affaiblie par les taux élevés.

Marchés des placements canadiens

La communauté des investisseurs a accueilli sans surprise la décision de la BdC de maintenir son taux directeur inchangé à la fin de l'année. Les marchés semblent anticiper une baisse de taux, mais la BdC n'est pas aussi optimiste et attend de disposer de plus de données avant de procéder à un quelconque allègement. Il ne faut pas oublier que le cycle économique actuel diffère de tous ceux observés ces 40 dernières années, car l'inflation était déjà très élevée et, jusqu'à présent, l'économie est demeurée étonnamment résiliente malgré les hausses de taux. Les acteurs du marché des actions ont sous-estimé la rapidité de l'augmentation des taux d'intérêt et il est possible qu'ils surestiment le rythme de leur diminution. À supposer que l'économie réagisse bien aux plus récents tours de vis monétaires, nous nous attendons à un adoucissement du ton de la BdC en janvier, qui se traduirait par des taux inchangés jusqu'au milieu de 2024, avant d'entrer lentement dans une phase d'assouplissement.

Il est probable que le Canada soit à la traîne des autres pays avancés en raison du fort endettement des consommateurs, qui subissent encore les effets des hausses de taux de cette année. La consommation des ménages devra ralentir, mais ces derniers conserveront une certaine marge de manœuvre financière, car l'augmentation de la valeur des propriétés atténuera l'impact de la hausse de 45 % des taux hypothécaires. L'effet conjugué de cette tendance et de l'incertitude liée à la possibilité du déclenchement d'élections au Canada risque de faire entrer le marché des actions canadien dans une zone de turbulences plus forte que celle de son équivalent américain.

L'année 2023 a été difficile pour les investisseurs canadiens, car, malgré leur progression d'environ 5 %, les actions ont été soutenues par peu de facteurs positifs, contrairement à celles des autres marchés. Les secteurs de l'indice composé S&P/TSX qui réalisent habituellement la meilleure performance, notamment les produits financiers, ont tiré de l'arrière en 2023, et l'ampleur du marché a été minime. Le secteur des technologies de l'information, relativement peu important, a progressé. Le ratio cours-bénéfice des titres présents dans l'indice composé S&P/TSX, qui représente le marché canadien, s'est élevé à 13, contre 19 pour les titres du marché américain, soit un écart d'environ 30 %, un des niveaux les plus élevés des 30 à 40 dernières années. Il devient de plus en plus difficile pour le marché canadien de combler cet écart, car les « Sept Mercenaires » (Apple, Alphabet, Amazon, Meta Platforms, Microsoft, Nvidia et Tesla) dominent toujours le marché américain, avec une part d'environ 30 % de l'indice S&P 500. Nous pensons que l'ampleur du marché canadien augmentera, car plusieurs secteurs bénéficieront du recul attendu des taux d'intérêt.

Comme nous le mentionnons régulièrement, la vitesse à laquelle le marché intègre les nouvelles informations continue de surprendre les investisseurs, ce qui a également été le cas en 2023. La réaction du marché à la crise qui a secoué les banques régionales aux États-Unis au début de l'année en est une nouvelle preuve. En revanche, il est possible que l'incidence combinée de la forte inflation et des taux d'intérêt élevés sur le marché des actions ait été inférieure aux attentes de la plupart des investisseurs.

L'indice composé S&P/TSX et l'indice composé à dividendes élevés S&P/TSX ont respectivement progressé de 7,3 % et de 5,9 % pendant le trimestre. L'indice composé S&P/TSX a progressé de 8,1 % au cours de l'exercice, contre un gain de 1,3 % pour l'indice à dividendes élevés S&P/TSX. Le marché canadien a été à la traîne du marché américain tout au long de 2023, en raison de la forte pondération du secteur des ressources et des actions sensibles aux taux d'intérêt, ainsi que de l'absence de sociétés de croissance à très grande capitalisation.

Les secteurs des technologies de l'information (+24,0 %), des produits financiers (+12,8 %) et de l'immobilier (+10,7 %) sont ceux qui ont contribué le plus à la performance au cours du trimestre. Le secteur des technologies de l'information a essentiellement été tiré vers le haut par le rebond de Shopify, après sa chute en 2022. La possibilité de baisses des taux en 2024 est devenue le thème prédominant sur le marché; les secteurs sensibles aux taux d'intérêt, comme les produits financiers et l'immobilier, ont donc commencé à réaliser des gains au cours de la deuxième moitié du trimestre. Les secteurs de l'énergie, des matériaux et des soins de santé ont affiché le pire rendement pour le trimestre.

Au quatrième trimestre, le marché obligataire canadien a affiché une performance spectaculaire, après une longue période de baisse. Cette progression s'explique par un possible changement de cap de la Fed et de la BdC au début du trimestre quant à la trajectoire des taux d'intérêt, ce qui a eu une forte incidence sur les prix des obligations, même si le recul des taux ne se produira pas avant plusieurs mois. Les obligations d'État du Canada à long terme (30 ans) ont enregistré un rendement de 19,1 %, celles à moyen terme (10 ans), de 9,0 %, et celles à court terme (5 ans), de 5,8 %. Ces rendements considérables ont effacé les pertes des neuf derniers mois. Ces obligations ont donc respectivement réalisé une forte progression de 9,0 %, de 5,1 % et de 4,2 % pour les douze derniers mois, ce qui a toutefois été inférieur à la performance de l'indice S&P/TSX. Les bons du Trésor à 90 jours ont quant à eux rapporté 1,3 % au cours du dernier trimestre et 4,7 % pour la dernière année.

Au cours du dernier trimestre, le dollar canadien s'est apprécié de 2,2 % par rapport au dollar américain, ce qui donne un taux de change de 1,3226 $. En 2023, il a augmenté de 2,3 %. Les douze derniers mois ont été marqués par une certaine volatilité liée au prix du pétrole, aux taux d'intérêt et au manque chronique de compétitivité de l'économie canadienne comparativement à l'économie américaine. Le taux USD/CAD a oscillé entre 1,3111 $ et 1,3881 $.

Rendement de Canadian High Income Equity Fund

À ce jour, Corporation Parkland, goeasy Ltd. et TFI International Inc. ont été les placements les plus rentables, alors que les produits financiers, l'énergie et l'industrie ont été les secteurs ayant contribué le plus à la performance.

La plus récente donnée « Active Share » concernant la part active de Canadian High Income Equity Fund était très élevée : 82,0 %. Active Share mesure le pourcentage des actions détenues dans un portefeuille géré par un gestionnaire qui sont absentes de l'indice de référence. Bloom est d'avis que cette part active élevée offre au Fonds une bien meilleure capacité de tirer parti des occasions de croissance ou de se protéger contre le risque baissier par rapport aux nombreux portefeuilles qui sont gérés de manière moins active et dont la performance suit de près celle de leur indice de référence.

Changements au portefeuille de Canadian High Income Equity Fund

Notre gestion de portefeuille adaptée à chaque Fonds nous a amenés à augmenter la part de TELUS Corporation dans le portefeuille de Canadian High Income Equity Fund au cours de l'année. Nous avons aussi ajouté Empire Company au portefeuille, et réduit les positions dans Ag Growth International Inc., TFI International Inc., Premium Brands Holdings Corporation, Corporation Parkland, Société aurifère Barrick, Société Financière Manuvie, Financière Sun Life inc., Chemtrade Logistics Income Fund, La Banque de Nouvelle-Écosse et La Société Canadian Tire Limitée. Nous avons liquidé les positions dans Propel Holdings Inc. et Allied Properties REIT.

Perspectives

Cette année a été difficile pour les actions canadiennes rapportant des dividendes, maintenant moins attrayantes en raison de l'augmentation des taux d'intérêt et des taux obligataires. Toutefois, grâce à l'amélioration des fondamentaux, ce segment de marché bénéficie de l'action de plusieurs catalyseurs. Le premier est l'inversion des flux de capitaux, auparavant orientés vers les fonds du marché monétaire à rendement élevé et les dépôts à court terme, comme les bons du Trésor et les CPG. Cette inversion s'explique surtout par le recul des taux d'intérêt et la normalisation de la courbe des taux. Nous pensons qu'en plus d'être favorisées par la baisse des taux d'intérêt, les actions rapportant des dividendes demeureront moins volatiles que l'ensemble du marché, comme c'est le cas depuis plusieurs décennies.

Les valorisations des actions canadiennes étant beaucoup plus contenues que celles des actions américaines, les rendements des actions canadiennes rapportant des dividendes restent très intéressants, surtout dans les secteurs sensibles aux taux d'intérêt, comme les services de télécommunication et les services collectifs, pénalisés de manière excessive par la conjoncture économique.

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Canadian High Income Equity Fund published this content on 26 March 2024 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 26 March 2024 20:38:45 UTC.