Selon le quotidien économique, l'enjeu est de pouvoir rivaliser avec les appareils 777 et 787 du concurrent américain Boeing sur des lignes que l'avionneur européen ne peut plus assurer depuis l'arrêt, l'an dernier, de la production du quadriréacteur A340.

Airbus a déjà sondé l'intérêt de plusieurs compagnies aériennes pour cette amélioration qui ne nécessitera pas, selon la Tribune, un changement de motorisation.

"Cette performance ne passera pas par une nouvelle motorisation comme dans le cas de l'A320 Neo mais par l'augmentation de 5 tonnes de la masse maximale au décollage de l'A330-300 qui sera portée à 240 tonnes," écrit le journal.

Cette modification laisse toutefois sceptique une partie du marché, ajoute le quotidien, alors que l'A330, mis en service au début des années 1990, a vocation à terme à être remplacé par l'A350.

"Il n'y a aucun intérêt à modifier l'A330 qui est quasiment amorti et assure très bien commercialement la transition avec l'A350, sauf si ce dernier voit son programme déraper et ne tient pas le calendrier", déclare un analyste financier cité par le journal.

Airbus n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter l'information.

Gwénaëlle Barzic, édité par Jean-Michel Bélot

Valeurs citées dans l'article : EADS, The Boeing Company