L'US Navy a de nouveau montré sa confiance envers Boeing en lui attribuant mercredi un contrat de 1,6 milliard de dollars pour la production de 11 avions P-8A Poseidon, capables de détecter et de suivre des sous-marins. Neuf appareils rejoindront la flotte de l'US Navy et deux seront destinés à la Royal Australian Air Force (RAAF), partenaire du programme depuis 2009. Ce contrat porte le nombre total d'avions P-8A de l'US Navy à 128 et celui de la RAAF à 14. A Wall Street, le titre Boeing (-1,27 % à 251,50 dollars) pâtit néanmoins de prises de bénéfices après un bon début de semaine.

Les affaires ont en effet repris pour son ex-avion vedette, le 737 MAX. Le géant américain a signé lundi un accord avec Southwest Airlines portant sur la commande ferme de 100 Boeing 737 MAX 7. Un contrat qui avoisine les 10 milliards de dollars au prix catalogue. Cet engagement fort de Southwest doit lui permettre de renouveler sa flotte de 737-700, avec des appareils plus efficients en termes de consommation de carburant et d'émissions de CO2.

L'accord conclu entre les deux groupes prévoit également la conversion d'une commande ferme de 70 MAX 8 en MAX 7. Enfin, cerise sur le gâteau : le deal comprend une option portant sur 155 appareils supplémentaires (MAX 7 ou MAX 8), qui pourraient être livrés entre 2022 et 2029.

Une telle commande est salvatrice pour Boeing dont le 737 MAX a été cloué au sol partout dans le monde pendant quasiment deux ans, suite à deux catastrophes aériennes ayant fait 346 morts au total.

D'ailleurs, Southwest Airlines n'a pas été le seul groupe à s'être laissé séduire par le 737 MAX cette semaine. Alaska Airlines a en effet commandé de manière ferme 23 avions 737-9. L'accord est assorti d'une option portant sur 15 appareils supplémentaires. Cette commande avoisine les 3 milliards de dollars au prix catalogue.