Londres (awp/afp) - L'Etat britannique a annoncé lundi s'être désengagé un peu plus de la banque Lloyds Banking Group dont il détient désormais moins de 6% du capital, ce qui n'en fait plus le premier actionnaire.

Le Trésor britannique évoque dans un communiqué une "étape significative" de son projet de sortir complètement de la banque qu'il avait sauvée de la faillite pendant la crise financière internationale de 2008, le conduisant alors à prendre une participation de plus de 40% à son capital.

L'Etat perd sa place de premier actionnaire au profit de la société d'investissement américaine BlackRock, dont la participation est un peu supérieure à 6%, selon les données de Bloomberg.

Le gouvernement, qui a décidé de vendre ses parts au fil de l'eau, a récupéré 18 milliards de livres (21 milliards d'euros) sur les 20,3 milliards injectés dans la banque durant la crise.

"Rendre Lloyds au secteur privé et retrouver tout l'argent que le contribuable a injecté dans la banque durant la crise financière est une priorité pour le gouvernement", a expliqué Philip Hammond, le ministre des Finances, cité dans le communiqué.

La banque est désormais recentrée sur ses activités de banque de détail et de prêt aux entreprises au Royaume-Uni et s'est même offert en décembre dernier sa première acquisition depuis 2008 en mettant la main sur l'activité britannique de cartes de crédit de l'américain Bank of America pour 1,9 milliard de livres.

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