Le groupe a été fragilisé ces derniers mois par l'annonce d'importantes mesures de restructuration et par la perspective d'une offre d'achat lancée par son fondateur et ex-président Richard Schulze.

Sur les neuf semaines au 5 janvier, une période qui couvre la période cruciale des achats de fin d'année, les ventes des magasins Best Buy ouverts depuis au moins 14 mois sont restées stables aux Etats-Unis, alors qu'elles baissaient de 6,4% à l'international, à cause notamment du Canada et de la Chine.

Les ventes totales du distributeur d'électronique grand public ont diminué de 0,4% sur la période à 12,8 milliards de dollars.

La stabilité des ventes à périmètre comparable sur le marché américain est une bonne surprise pour David Strasser, analyste de Janney, qui tablait sur une baisse de 2,5%. Il note cependant que la baisse à l'international est plus marquée qu'il ne l'anticipait.

Best Buy doit publier ses résultats trimestriels complets le 28 février.

"Best Buy a sans doute gagné des parts de marché", explique David Strasser dans une note aux clients. "Ces résultats devraient permettre à la valeur de trouver le plancher qu'on attendait depuis longtemps et accroître la confiance des acheteurs potentiels dans ses fondamentaux."

Le titre prenait 11,1% à 13,57 dollars à 15h55 GMT alors que l'indice Standard & Poor's 500 abandonnait 0,2%. Il avait auparavant atteint son plus haut niveau depuis un mois à 13,95.

Certains investisseurs restent toutefois préoccupés par la révision à la baisse de la prévision de cash flow libre du groupe, la deuxième en moins de deux mois.

"Nous pensons que la révision de la prévision de cash flow libre ne fera qu'accroître les difficultés du fondateur et ex-président Richard Schulze pour réunir les financements nécessaires à un retrait de la cote de l'entreprise", estime Anthony Chukumba, analyste de BB&T.

Jessica Wohl, Marc Angrand pour le service français, édité par Dominique Rodriguez