Le premier groupe pharmaceutique allemand, qui poursuit une procédure de scission de son activité dans les plastiques, a vu les ventes de nouveaux médicaments comme le traitement oculaire Eylea plus que compenser la baisse des ventes de ses pilules contraceptives et de son traitement de la sclérose en plaques.

Bayer, qui doit s'adresser aux investisseurs à Berlin dans le courant de la journée, ajoute que la division santé s'emploiera à dégager une marge brute de 29 à 31% contre 27,5% en 2014.

Le président du directoire Marijn Dekkers, qui doit démissionner en fin d'année, est toutefois disposé à accepter une marge plus faible si une hausse des dépenses de recherche-développement se justifie par l'existence de nouveaux médicaments prometteurs.

La troisième et dernière phase de tests cliniques est de loin la plus onéreuse et Bayer a dit qu'il voulait faire progresser certaines molécules en Phase II vers la prochaine étape d'ici la mi-2016.

Le laboratoire a également dit que sa filiale spécialisée dans les matériels de mesure de la glycémie, qui, selon certaines sources, serait sans doute vendue, montrait des signes de stabilisation en dépit d'un contexte difficile.

Il avait déclaré dans son rapport annuel que le marché du diabète devait fléchir cette année.

Concernant la division MaterialScience, Dekkers a dit qu'il préférait la vendre par le biais d'une introduction en Bourse plutôt que la transférer aux actionnaires par l'intermédiaire d'une scission.

Il a répété que l'IPO de cette division, qui produit des plastiques transparents et des mousses chimiques, était prévue entre la fin de l'année et le premier semestre 2016.

L'action était en hausse de 1,84% à 138,65 euros en matinée en Bourse de Francfort, dont l'indice Dax gagnait 1,16% dans le même temps.

(Ludwig Burger, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)