A Londres, la livre est tombée à ses plus bas niveaux en près de dix mois face au dollar, et les actions des banques basées à Edimbourg chutent, alors que jusqu'à la semaine dernière, le risque d'une victoire du "oui" au référendum du 18 septembre était jugé faible dans les milieux financiers.

À Paris, l'indice CAC 40 reculait de 0,42% à 4.467,48 points vers 13h05. À Francfort, le Dax cédait 0,18% et à Londres, le FTSE perdait 1,08%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 abandonne 0,46% et l'EuroFirst 300 lâche 0,87%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,04% à 0,17%.

La Bourse de Moscou et le rouble reculent après l'annonce de nouvelles sanctions de l'Union européenne contre la Russie, qui étendent l'interdiction de lever des capitaux et souscrire des prêts aux compagnies pétrolières, alors que le fragile cessez-le-feu en Ukraine tient toujours.

Aux valeurs, les banques basées à Edimbourg, Royal Bank of Scotland (RBS) et Lloyds Banking Group, perdent toutes deux 3,5%, les analystes financiers et les économistes se demandant si une Écosse indépendante serait en mesure de retenir d'aussi grandes banques.

Associated British Foods cède 4,75% après avoir dit que la faiblesse des cours du sucre freinerait la croissance de ses bénéfices pendant deux ans.

Sur le front du pétrole, le baril de Brent passe sous les 100 dollars pour la première fois en 14 mois, affaibli par des indicateurs économiques aux Etats-Unis et en Chine illustrant une croissance moins forte que prévu des deux plus gros consommateurs de pétrole dans le monde.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)