Martial Fabre, PDG d'Andrew Mac Allister, cabinet de recrutement spécialisé dans la sélection et la chasse de profils stratégiques en middle et top management, créé en 2002 et comptant une vingtaine de collaborateurs, fait le point sur la stratégie et les perspectives du groupe, une semaine après ses premiers pas en Bourse.

Cercle Finance: Votre cabinet a fait son entrée en Bourse il y a tout juste une semaine sur le marché libre de NYSE Euronext Paris. Pourquoi ce choix?

Martial Fabre: Tout d'abord, nous avons souhaitéproposer davantage de transparence aux investisseurs, afin de les rassurer en ces temps troublés.

Par ailleurs, nous entendons communiquer largement sur le marché de l'intermédiation de l'emploi, composé d'acteurs français à ce jour moins visibles que leurs concurrents anglo-saxons, et par le biais du marché financier, nous faire connaître.

La cotation d'Andrew Mac Allister vise également à développer l'activité du groupe et constitue une jolie vitrine pour convaincre des clients ou des collaborateurs de travailler ensemble.

CF: Quels seront les moteurs de croissance dans les mois à venir?

MF: Certains secteurs recrutent plus que d'autres et porteront notre activité. Ainsi, les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), le web, la finance, le conseil ou encore les métiers du commerce ont des besoins importants.

Par ailleurs, quelques clients cherchent à recruter du personnel en freelance, dans le milieu informatique notamment.

En outre, nous accompagnons de plus en plus d'entreprises dans une démarche de sourcing, à savoir la pré-sélection de candidats. Cette activité en amont est confiée à notre filiale située à Dublin.

Pour précisions, nous travaillons avec des sociétés françaises qui peuvent parfois faire appel à nous pour des recrutements à l'étranger, principalement en Europe.

CF: Quelles sont les priorités d'Andrew Mac Allister pour 2012?

MF: Le marché de l'emploi des cadres reste protégé et les clients ne tiennent pas de discours alarmiste dans le sens d'une réduction des budgets de recrutement.

En 2012, nous avons donc pour objectif de nous renforcer sur les marchés sur lesquels nous opérons déjà et de gagner des parts de marché.

En termes d'objectifs financiers, nous tablons sur une augmentation de 25% de notre chiffre d'affaires l'an prochain.

CF: Enfin, envisagez-vous de réaliser des acquisitions?

MF: Nous étudions plusieurs dossiers dans le but de consolider notre position sur le segment de l'intérim.

Notre entrée en Bourse doit faciliter ce type d'opérations.

Copyright (c) 2011 CercleFinance.com. Tous droits réservés.