Meta, Google, Twitter et Microsoft ont accepté jeudi d'adopter une ligne plus stricte contre la désinformation, dans le cadre d'un code de pratique actualisé de l'UE, sous peine de lourdes amendes. Plus de 30 signataires, dont des organismes de publicité, ont adhéré au code de pratique actualisé sur la désinformation, a indiqué la Commission européenne.

Les signataires acceptent de faire davantage pour lutter contre les "deepfakes", les faux comptes et la publicité politique. Le non-respect de ce code peut entraîner des amendes allant jusqu'à 6 % du chiffre d'affaires mondial d'une entreprise, a déclaré l'exécutif européen, confirmant un rapport de Reuters de la semaine dernière.

Les entreprises ont six mois pour se conformer aux engagements pris, un rapport d'étape devant être présenté au début de 2023.