Airbus SE (ENXTPA:AIR) lorgne sur la branche cybersécurité d'Atos SE (ENXTPA:ATO). Mais les difficultés de la division informatique freinent ses ambitions. Le bal des prétendants à Atos continue de s'élargir. Après l'offensive ratée de Thales, c'est Airbus qui s'intéresse au groupe informatique. Selon plusieurs sources, le groupe a "étudié le dossier" ces dernières semaines car sa direction a des "ambitions numériques" ajoute l'une d'entre elles. Contacté, le groupe n'a pas souhaité commenter nos informations. Airbus lorgne évidemment sur la pépite Atos, sa branche cybersécurité, l'ancien Bull et son supercalculateur. Il souhaite se développer dans ces métiers qu'il exploite déjà dans sa division "Défense et Espace". Atos est déjà son partenaire depuis plusieurs années. Cependant, la situation d'Atos est compliquée alors que la grande partie de son activité est encore liée à la gestion de services et de matériels informatiques qui sont en forte baisse. Le groupe accumule les difficultés depuis plus d'un an. Il a enchaîné deux alertes sur ses résultats depuis l'été dernier. Ses marges ont été divisées par deux, son chiffre d'affaires est en baisse et le cours de son action a chuté de 60% en un an. Résultat, Airbus n'a pas donné suite à ce stade. “Guillaume Faury juge que ce dossier est trop compliqué par rapport aux enjeux d'Airbus” ; résume une source, notamment la reprise du transport aérien post-covide. "C'est une bonne idée qu'Airbus s'intéresse à nous", confie un proche d'Atos qui semble préférer l'avionneur à Thales, dont l'offensive a été mal vécue le mois dernier. Airbus reste cependant attentif à l'évolution d'Atos.