LONDRES (Agefi-Dow Jones)--L'avionneur franco-italien ATR, détenu par Airbus et Leonardo, teste la volonté de l'administration Trump de laisser les entreprises faire des affaires en Iran malgré le durcissement des sanctions imposées par les Etats-Unis à Téhéran.

ATR a déposé une demande de licence d'exportation à Washington afin de livrer 12 de ses avions régionaux à Iran Air, la principale compagnie aérienne iranienne, a déclaré la vice-présidente marketing du groupe, Zuzana Hrnkova, en précisant que ces licences remplaceraient celles annulées par les Etats-Unis lorsque le président américain a retiré son pays de l'accord sur le nucléaire iranien en mai.

ATR prend ainsi la température afin de savoir si la Maison-Blanche adopte une position dure ou bien permettra certaines transactions avec l'Iran.

Le numéro un mondial des avions à turbopropulseurs a conclu un accord en 2016 en vue de vendre 20 ATR 72 à Iran Air, avec une option pour 20 appareils supplémentaires. Cette commande vaut 1,1 milliard de dollars aux prix catalogue.

Bien que basé à Toulouse, en France, ATR doit obtenir l'aval des Etats-Unis pour vendre ses avions à l'Iran car un grand nombre de pièces utilisées pour leur construction provient de fournisseurs américains.

-Robert Wall, Dow Jones Newswires

(Version française Aurélie Henri) ed: VLV

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