Airbus (+0,78% à 98,50 euros) a été bien orienté vendredi sur la place de Paris, après avoir multiplié les annonces favorables, qu’il s’agisse de l’A400M, de l’A320neo ou de ses prévisions de marché à 20 ans. Après plusieurs années de dérapages en tout genre, le programme de l'avion de transport militaire A400M pourrait finalement décrocher sa première commande à l’export cette année.

Ainsi, Dirk Hoke, directeur général de la division Airbus Defence and Space, a déclaré que le constructeur aéronautique était en négociation avec un acheteur potentiel pour l'A400M, sans toutefois l'identifier, rapporte Reuters.

Le message d'Airbus est également rassurant sur l'A320neo. Guillaume Faury, le nouveau patron de la division avions de ligne d'Airbus, a indiqué que le groupe avait surmonté l'essentiel des difficultés de l'A320neo liées aux retards de livraisons de moteurs.

Les nouvelles prévisions globales de marché d'Airbus sur les 20 prochaines années ont également parachevé le tableau. Airbus estime que les compagnies aériennes auront besoin d'acquérir 37 390 nouveaux avions passagers et cargo d'ici 2037. Ce qui représente un marché de 5 800 milliards de dollars au prix catalogue.

La croissance du trafic aérien mondial (4,4 % par an) et le développement des classes moyennes dans les pays émergents seront les soutiens du marché.

"Le monde devient de plus en plus petit, tandis qu'en parallèle, les opportunités pour Airbus et l'industrie des avions commerciaux deviennent de plus en plus grandes ", a commenté Jefferies. L'analyste a réitéré vendredi sa recommandation Acheter sur le titre Airbus, assortie d'un objectif de cours de 110 euros.

Au final, seule la branche Hélicopters d'Airbus n'aura pas eu droit à sa bonne nouvelle. " Airbus Helicopters n'anticipe pas de reprise majeure de la demande d'hélicoptères pour le secteur pétrolier et gazier ", a déclaré Bruno Even, le directeur général d'Airbus Helicopters, rapporte Reuters. Les investisseurs ne s'en sont guère formalisés.