"Cette mesure temporaire aide à la fois notre industrie et notre environnement. Elle soulagera la pression sur l'industrie aéronautique et en particulier sur les petites compagnies aériennes", a déclaré mardi à Bruxelles la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, aux journalistes. L'industrie fait de plus en plus pression sur les autorités européennes pour qu'elles renoncent à la règle qui oblige les compagnies aériennes à exploiter 80% de leurs services réguliers, sous peine de perdre les créneaux de décollage et d'atterrissage non utilisés.

L'existence de ces "vols fantômes" avait profondément choqué les Européens. En outre, les dirigeants de l'Union européenne vont tenir des discussions d'urgence lors d'une vidéoconférence mardi après-midi afin de discuter d'une réponse commune à l'épidémie de coronavirus.