PARIS, 28 septembre (Reuters) - L'issue du conflit social à Air France démontre que "rien ne peut arrêter la réforme en France", a déclaré dimanche Manuel Valls, qui a réaffirmé sa volonté de "lever les blocages" dans le pays.

Les syndicats de pilotes de la compagnie aérienne ont levé dimanche leur mouvement après 14 jours de grève sans être parvenus à un accord avec la direction. ([ID:nL6N0RT0GS)]

"Cette grève était incomprise, elle était corporatiste, elle était égoïste", a dit le Premier ministre lors d'une déclaration à Matignon.

"Cette grève coûte cher en image à la compagnie et a laissé des traces de divisions, de fractures, en son sein", a-t-il déploré.

"La démonstration est faite que notre pays a besoin de réformes à tous les niveaux, et c'est vrai notamment dans le secteur des transports", a poursuivi le chef du gouvernement.

"Au mois de juin, c'était vrai pour la SNCF et le projet de réforme ferroviaire, qui avait vu aussi une grève. La démonstration est donc faite que rien ne peut arrêter la réforme".

"Notre pays connaît beaucoup de blocages et ma tâche, ma mission, c'est bien celle de lever ces blocages et de conduire les réformes quand il en va de l'intérêt général du pays", a dit Manuel Valls. (Sophie Louet)