(Actualisé avec détails, contexte)

ROME, 18 novembre (Reuters) - Alitalia pourrait supprimer entre 2.500 et 2.600 postes dans le cadre d'un plan de restructuration, approuvé la semaine dernière par la direction, destiné à sauver la compagnie aérienne de la faillite, ont dit lundi des sources syndicales.

D'après ces dernières, ces mesures concerneront à la fois les pilotes, le personnel navigant et les salariés au sol. L'une des sources a précisé que la direction prévoyait une réunion avec les syndicats jeudi ou vendredi.

Les syndicats ont prévenu qu'ils étaient prêts à aller à l'affrontement en cas de suppressions de postes chez Alitalia, qui avait déjà réduit ses effectifs d'un tiers lors de sa privatisation il y a cinq ans.

Le cas échéant, la réponse serait "très, très dure", a dit la semaine dernière Susanna Camusso, à la tête du syndicat CGIL.

Une porte-parole d'Alitalia, qui doit chercher un nouveau partenaire après la décision d'Air France-KLM de ne participer à l'augmentation de capital de l'entreprise, a déclaré que, en l'état actuel, le nouveau plan industriel faisait seulement référence à des mesures de réduction des coûts et ne mentionnait à ce stade aucune suppression de postes.

Air France-KLM, actuellement principal actionnaire d'Alitalia à hauteur de 25%, a refusé jeudi de participer à l'augmentation de capital de la compagnie, déplorant un manque de mesures convaincantes pour en réduire la dette, mais le groupe a fait un geste de bonne volonté pour renforcer les fonds propres de la compagnie italienne en décidant de transformer ses obligations convertibles en actions. (voir ) (Alberto Sisto, Benoit Van Overstraeten pour le service français)