"Nous avons un matelas financier", a déclaré Ulrik Svensson dans l'interview publiée samedi, précisant qu'il lui resterait trois milliards d'euros de liquidités après son investissement dans Air Berlin et avoir pourvu son fonds de retraite.

Lufthansa a renforcé en octobre sa position de numéro un allemand du transport aérien en rachetant des actifs à la compagnie en faillite pour 210 millions d'euros.

Il a ajouté que sa filiale à bas coût Eurowings serait rentable au niveau opérationnel cette année et que cela n'aurait pas de sens d'opérer une scission ou d'en coter une partie en Bourse, Lufthansa ayant de grands projets pour cette branche qui seraient plus compliqués à réaliser avec des co-actionnaires.

Interrogé sur la compagnie en difficulté Alitalia, pour laquelle Lufthansa a présenté une offre, Ulrik Svensson a dit qu'il était "difficile de dire" comment elle était accueillie.

"J'ai recommandé aux analystes de ne pas encore inclure Alitalia dans leurs modèles", a-t-il dit, ajoutant, sans donner de précisions, que les informations selon lesquelles Lufthansa proposait 500 millions d'euros pour Alitalia étaient fausses.

(Georgina Prodhan, Juliette Rouillon pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Deutsche Lufthansa, Air Berlin Plc