Celle-ci évoque un contexte toujours difficile pour le financement auprès des banques internationales, encore sous la menace de sanctions américaines pour leurs activités en Iran malgré l'assouplissement qui a suivi l'accord, mi-2015, sur le nucléaire iranien.

"Le MoU est caduc mais les discussions se poursuivent avec les autorités iraniennes", a déclaré le porte-parole de Bouygues.

Le groupe ADP avait annoncé en février qu'il ne participerait finalement pas à ce contrat, qu'il estimait de plusieurs centaines de millions de dollars, car les conditions n'étaient pas réunies à l'issue des discussions menées avec le gouvernement iranien.

Vinci a également signé début 2016 un protocole d'accord pour l'extension et la concession des aéroports de Mashhad et Ispahan, respectivement deuxième et cinquième plates-formes aéroportuaires d'Iran. Les négociations se poursuivent et n'ont pas encore abouti.

L'Iran figure parmi les pays émergents à plus fort potentiel économique. Bouygues y a construit le complexe olympique de Téhéran en 1974.

(Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : Bouygues, Vinci, Aéroports de Paris