(Actualisé avec détails)

PARIS, 5 septembre (Reuters) - L'Etat français a engagé mardi, avec Engie, le plan de cession d'actifs annoncé pour alimenter un fond dédié à l'industrie et à l'innovation.

L'Agence des participations de l'Etat (APE) a annoncé la cession de 4% du capital du producteur et fournisseur français de gaz et d'électricité sous la forme d'un placement de titres auprès d'investisseurs institutionnels.

Sur la base du cours de clôture d'Engie mardi soir, cette opération représente près de 1,4 milliard d'euros.

L'Etat français a précisé qu'il entendait rester l'actionnaire de référence du groupe. "Il détiendra, dans le délai prévu par la loi (...) visant à reconquérir l'économie réelle, plus du tiers des droits de vote", a précisé l'APE dans un communiqué.

L'Etat, qui avait déjà vendu 4,1% du capital d'Engie en début d'année, en détenait encore 28,65% avant cette nouvelle cession.

Le ministère de l'Economie avait confirmé en juillet son intention de céder pour environ dix milliards d'euros d'actifs afin d'alimenter un fonds d'investissement dédié aux investissements dans les technologies innovantes.

Il avait laissé entende qu'il s'agirait pour l'essentiel de participations minoritaires dans des entreprises du secteur concurrentiel.

Outre Engie, Aéroports de Paris (ADP) ou La Française des Jeux figurent dans la liste des sociétés visées par une éventuelle sortie partielle de l'Etat.

(Pascale Denis, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Aéroports de Paris, Engie