LA MECQUE, Arabie saoudite - L'Organisation de coopération islamique (OCI), réunie en sommet à La Mecque en Arabie saoudite, a suspendu hier la Syrie en raison de la répression militaire menée dans le pays.

Le secrétaire général de l'OCI, le Turc Ekmeleddin Ihsanoglu, a déclaré qu'il "n'avait pas perçu de soutien à une intervention militaire extérieure" lors des deux journées de réunion.

Il a décrit la décision de suspendre la Syrie comme "un message adressé à la communauté internationale montrant que la communauté islamique soutient une solution politique pacifique et qu'elle ne veut pas que se poursuive le bain de sang".

Hier, des enquêteurs des droits de l'homme des Nations unies ont conclu que les forces gouvernementales syriennes et les milices "chabiha" avaient commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, notamment des meurtres et des actes de torture.

Les insurgés qui se battent pour renverser le président Bachar al Assad sont eux-aussi coupables de crimes de guerre dont la gravité, la fréquence et l'amplitude sont toutefois moindres que ceux perpétrés par le camp gouvernemental, ont relevé les enquêteurs dans un rapport de 102 pages.

La responsable des affaires humanitaires de l'Onu, Valérie Amos, a estimé pour sa part aujourd'hui que quelque 2,5 millions de personnes avaient besoin d'aide en Syrie.

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BEYROUTH - Un puissant clan libanais chiite a enlevé hier un homme d'affaires turc, un Saoudien et plusieurs rebelles syriens en représailles à l'enlèvement d'un de leurs proches par l'Armée syrienne libre (ASL) à Damas.

Selon Maher al Meqdad, membre du clan, plus de 20 Syriens, dont un ancien lieutenant de l'armée de Bachar al Assad qui a fait défection pour rejoindre les rangs de l'opposition, ont été capturés dans la nuit de mardi à mercredi dans une région du Liban controlée par le groupe chiite armé Hezbollah.

PARIS - Un vol Air France parti hier soir de Paris pour Beyrouth a dû être dérouté pour raisons de sécurité et s'est brièvement posé en Syrie afin de se ravitailler en carburant, a indiqué jeudi une porte-parole de la compagnie.

L'avion, un Airbus A330 avec 174 passagers à bord, a été dérouté parce que des manifestants bloquaient les routes d'accès à l'aéroport de Beyrouth, a-t-elle expliqué.

L'Airbus s'est posé à Damas juste le temps de faire le plein de carburant avant de repartir pour l'aéroport de Larnaca, à Chypre, où il s'est posé dans la nuit et devait redécoller aujourd'hui à 14h40 (12h40 GMT) en direction de Beyrouth.

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ISLAMABAD - Des militants islamistes présumés, armés de fusils d'assaut et de grenades, ont attaqué ce matin l'une des plus importantes bases aériennes du Pakistan située dans la province du Pendjab dans le centre du pays, a annoncé un porte-parole de l'armée.

Un soldat et huit assaillants ont été tués dans les violents combats qui ont opposé les activistes aux forces de sécurité de la base de Minhas dans la ville de Kamra pendant plusieurs heures, a-t-il précisé.

Les taliban pakistanais ont mené ces dernières années plusieurs attaques spectaculaires contre des bâtiments de l'armée et notamment contre une base navale dans le port de Karachi (sud) l'année dernière qui a fait 10 morts dans les rangs de l'armée.

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MOSCOU - Un avion assurant la liaison New-York Moscou a dû faire ce jeudi une escale forcée en Islande en raison d'une alerte à la bombe, a déclaré une porte-parole de la compagnie aérienne russe Aeroflot.

"Il y a eu un appel anonyme disant qu'il y avait un engin explosif dans l'avion", a indiqué Irina Dannenberg. "Le pilote a pris la décision de faire atterrir l'appareil et l'avion a atterri sans incident.

Selon l'agence de presse russe Interfax, qui cite une source anonyme, les forces de l'ordre américaines ont reçu un appel anonyme affirmant que cinq valises remplies d'explosifs exploseraient à l'arrivée de l'appareil à Moscou.

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QUITO/LONDRES - La situation de Julian Assange, réfugié depuis la mi-juin à l'ambassade d'Equateur à Londres, s'est transformé en bras de fer diplomatique, hier, la Grande-Bretagne ayant menacé d'investir la mission équatorienne si le fondateur du site WikiLeaks n'est pas remis aux autorités.

Assange, qui a vu rejeter par la Cour suprême britannique son dernier recours contre une extradition vers la Suède pour des accusations d'agressions sexuelles, a fait une demande d'asile politique auprès du gouvernement de Quito.

Le durcissement du ton employé par Londres mercredi a provoqué une vive réaction de la part des autorités équatoriennes qui parlent de "menace claire et écrite".

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LONDRES - Le prince Philip, époux de la reine Elizabeth II d'Angleterre, a été hospitalisé dimanche en Ecosse "par mesure de précaution", a précisé hier le palais de Buckingham.

Le duc d'Edimbourg, qui est âgé de 91 ans, avait été hospitalisé il y a deux mois à la suite d'une cystite lors des festivités du jubilé d'argent de la reine.

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LILLE - La police a procédé à une première série de cinq interpellations à Amiens après les violences qui ont fait 17 blessés dans les rangs des forces de l'ordre dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué aujourd'hui la préfecture de la Somme.

Quatre personnes dont deux mineurs ont été arrêtées dans le quartier d'Amiens-Nord, théâtre des affrontements entre jeunes et policiers, a précisé la préfecture. Deux de ces personnes ont été interpellées pour flagrant délit d'incendie de poubelles, une pour vol et l'autre pour trafic.

Une cinquième personne, recherchée depuis dimanche soir pour incitation à la rébellion, a été interpellée dans un autre quartier de la ville.

La nuit de mercredi à jeudi a été calme, comme la précédente, indique la préfecture, qui ajoute qu'un dispositif de sécurité renforcé est maintenu pour procéder à de nouvelles interpellations et garantir le retour au calme.

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PARIS - Une réunion interministérielle sur les Roms se tiendra la semaine prochaine à Matignon au cours de laquelle la levée des mesures qui limitent leur accès au travail pourrait être évoquée, a déclaré ce matin Manuel Valls.

Il s'agit là de la principale revendication des 15.000 à 20.000 Roms étrangers installés en France, essentiellement de Bulgarie et de Roumanie, qui affirment que sans travail l'intégration, la scolarisation et l'accès au logement sont impossibles.

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PARIS - Il y avait comme une atmosphère de rentrée des classes hier au stade Océane du Havre, où l'équipe de France a concédé le match nul 0-0 en match amical face à l'Uruguay pour la première de Didier Deschamps au poste de sélectionneur.

Les nouveaux venus, comme le Toulousain Etienne Capoue, et les revenants, comme le Lillois Rio Mavuba, ont appris à se connaître lors de ce match disputé au coeur du mois d'août, alors que certains joueurs n'ont pas encore repris la compétition.