AdUX limite ses pertes à -0,39%, quand le SBF 120 cède 0,77%, après avoir finalisé le recentrage de ses activités entamé il y a trois ans. Le groupe spécialisé dans le marketing digital a ainsi accepté une offre engageante concernant l'acquisition de son activité historique de régie publicitaire en Italie. Celle-ci est subordonnée à plusieurs conditions suspensives et devrait aboutir à la prochaine cession de la régie italienne pour un prix proche de 500 000 euros. L'ex-HiMédia a également finalisé la cession à son management local de 51% de sa filiale espagnole, pour un euro symbolique.

Les coûts liés à ces opérations sont estimés à environ 200 000 euros, sans autres charges de restructuration.

Ces deux opérations interviennent quelques mois après le désengagement des activités historiques - AdUx faisait de l'intermédiation commerciale pour vendre des bandeaux publicitaires sur des sites internet - en Allemagne dans un premier temps puis en Amérique latine. Au mois d'août dernier, AdUX avait en effet annoncé la vente de Latam Digital Ventures pour 2,5 millions d'euros.

"Le but de ces opérations était de concentrer nos moyens et notre énergie sur le périmètre qui nous semble le plus prometteur avec trois activités : le Native Advertising, le Drive to Store et le Social Marketing. Nous n'en sommes qu'au début du cycle de croissance de ces marchés qui ne sont pas encore matures", rappelle Cyril Zimmermann, Président Directeur Général d'AdUX.

Alors que les activités historiques de régie publicitaire classique ont affiché ces dernières années une baisse de leur chiffre d'affaires, les nouvelles activités du groupe évoluent sur un rythme de croissance à deux chiffres depuis environ deux ans. AdUX avait certes réussi à stabiliser la rentabilité des activités historiques mais a préféré s'en séparer avant qu'elles n'accusent de nouveau des pertes. Désormais, le nouveau périmètre représente environ 30 millions d'euros, soit légèrement plus de la moitié de l'ancien groupe.