« Transférer le pouvoir au consommateur ». Telle est la mission de Revolution LCC, la société d'investissement fondée en 2005 par Steve Case, le co-fondateur d'Aol. « (...) Offrir aux gens de meilleurs choix, plus de contrôle et de facilités dans les principaux secteurs de leurs vies ». Vaste programme lancé par ce philanthrope de 51 ans, qui couvre des univers aussi différents que la santé, les lieux de loisirs, la location de voiture, le partage d'applications gratuites sur le net... ou le paiement en ligne.

Avec Revolution Money, c'est donc une plate-forme de paiement en ligne deux en un que créé Stephen McConnell Case, en association avec quelques références du secteur bancaire, tels que Citigroup ou Morgan Stanley. À la fois moyen de paiement « peer to peer » et carte de crédit. Le concept permet d'effectuer des virements bancaires en ligne totalement gratuits. Et à la différence de Paypal qui s'était déjà lancé sur le créneau des cartes de crédit, Revolution et son système Money Exchange confère un anonymat complet à l'utilisateur. Ni nom, ni numéro de compte ne figurent sur la carte délivrée.

« L'intérêt du système est d'éviter les règlements en cash ou par chèques pour les achats du quotidien : payer sa part du loyer à son propriétaire, rembourser le cinéma de la veille à son ami, etc. » est-il précisé sur le site du riche homme d'affaires, dont la fortune est estimée à environ 900 millions de dollars.

La filiale de Revolution LCC fait état d'un réseau d'environ 150 000 points de vente, bien loin des 28 millions affichés par celui de Mastercard par exemple, et qu'aucune liste exhaustive ne permet de clarifier. Mais on peut supposer qu'un système se rapprochant d'un mode de paiement unique a de belles perspectives de développement devant lui.